Rencontres et débats entre écrivains chinois et français
Le 5 juin, dans le cadre de l'événement organisé par le Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) de l'Ambassade de France en Chine, « Romans de l'été », plusieurs rencontres et débats entre écrivains chinois et français ont eu lieu dans le quartier Yishu 8 de Beijing.
Les écrivains ont échangé leurs idées sur l'écriture, le désir de lire et le plaisir du livre. Dong Qiang, professeur à l'Université de Beijing, a présidé ces activités sur le thème « Histoire et littérature ».
Pour Laurent Mauvignier, la littérature est une manière d'écrire le secret, l'abandon, la solitude et la quête de l'identité. Dans son œuvre Des hommes, il met en scène des anciens appelés de la guerre d'Algérie, « revenus de la guerre physiquement indemnes mais nettement moins vivants, hantés par les sinistres événements cachés entre les guillemets officiels ».
Liu Qingbang, écrivain chinois, estime que les écrivains doivent être proches de ce qu'ils écrivent. Afin d'écrire le roman Hong Mei (Le charbon rouge), il est retourné dans la mine où il avait travaillé et vécu avec les houilleurs pendant quelques mois. « Les expériences de l'écrivain sont importantes pour la création littéraire », affirme-t-il.
« Cette activité est une occasion d'échange entre les écrivains chinois et français. Mais je constate que deux des trois écrivains français invités ne savent rien de la littérature chinoise, pas même le nom d'un auteur chinois ou bien d'une œuvre. C'est un problème à réfléchir », souligne un auditeur présent.
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