Les chances de survie des huit agents de police chinois piégés sous les décombres à Port-au-Prince s'amenuisent, a déclaré vendredi le chef de l'équipe de secours chinoise.
L'équipe de secours chinoise fait tout son possible pour accélérer ses opérations de recherche des policiers, espérant que des miracles pourront se produire, a déclaré Huang Jianfa à Xinhua.
Le bâtiment des Nations Unies sous lequel ils ont été ensevelis a été pratiquement aplani lors du tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter, ce qui ne laisse que peu d'espoir quant à leur survie, a déclaré M. Huang.
Construit à mi-hauteur d'une colline, le bâtiment des Nations Unies a été plus fortement frappé par le séisme que les constructions au sol, a-t-il déclaré. Les fréquentes réfections et les remodelages ont rendu les opérations de secours encore plus difficiles.
Les équipe de secours américaines et françaises, qui s'étaient rendues les premières sur les lieux, ont quitté le bâtiment, pensant qu'il était impossible de trouver des survivants
Non loin des décombres, les familles des soldats de maintien de la paix de l'ONU piégés attendent en silence tandis que les travailleurs humanitaires de Chine, du Brésil, d'Israël et du Nepal s'affairent parmi les murs effondrés et soulèvent des débris à la recherche d'éventuels signes de vie.
Quatre des policiers chinois portés disparus faisaient partie d'une équipe de six membres qui venaient juste d'arriver à Port-au-Prince, mardi après-midi.
Les huit policiers chinois rencontraient des responsables des Nations Unies dans le bâtiment quand le séisme est survenu.
Il y avait jusqu'ici 142 officiers de police de maintien de la paix de Chine en Haïti.
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