Par ailleurs, les présidents chinois et français sont parvenus à un important consensus sur le développement des relations bilatérales lors de leurs rencontres en avril et en septembre, ce qui a renforcé la confiance mutuelle sur le plan politique et a donné de l'impulsion au partenariat stratégique global entre les deux pays. Selon l'Elysée, les relations franco-chinoises sont aujourd'hui non seulement "remises sur les rails" mais aussi évoluent "à la vitesse du TGV".
Dans le domaine commercial, les deux pays ont également connu un développement remarquable. Le volume commercial entre la Chine et la France a atteint 38,94 milliards de dollars en 2008 malgré l'impact de la crise économique, soit une hausse de 15,7% en glissement annuel.
Accompagnée par 25 représentants de grandes entreprises françaises, dont l'EADS, le Total, l'Alstom, le Carrefour, le Danone et le Crédit agricole, Christine Lagarde, ministre française de l'Economie, s'est rendue en octobre dans trois villes chinoises pour promouvoir la coopération commerciale bilatérale.
Un mois plus tard, plus de 40 accords et lettres d'intention ont été signés à Paris entre des entreprises chinoises et françaises, à l'occasion d'un forum auquel ont pariticipé une importante délégation chinoise conduite par le ministre du Commerce Chen Deming, et une centaine d'hommes d'affaires français.
Cela fait déjà 45 ans que la Chine et la France ont établi des relations diplomatiques, a indiqué à Xinhua l'ambassadeur de la Chine en France Kong Quan, ajoutant que les relations bilatérales se dirigent vers la voie express. En 1964, l'année où les deux pays ont noué leurs relations diplomatiques, le montant du commerce bilatéral n'était que de 100 millions de dollars par an, qui est même inférieur au montant commercial quotidien d'aujourd'hui, a fait remarquer M. Kong.
A l'aide de fréquentes visites de haut niveau entre les deux pays et la prochaine visite de M. Fillon, la coopération sino-française pourrait entrer dans une nouvelle étape, ce qui permettrait aux deux pays de développer davantage leurs relations sur la base d'avantages réciproques, a conclu M. Kong.
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