La Chine constitue à la fois une partie prenante "extrêmement contructive" et un grand contributeur dans la coopération économique en Asie-Pacifique, a affirmé Michael Tay, directeur exécutif du secrétariat de l'APEC.
L'actuelle crise économique a pris un changement important vers l'Asie du Pacifique, et les économies qui en sortent le plus vite sont les pays les plus dynamiques, en particulier la Chine, a déclaré ce responsable à la veille de la tenue d'une série de réunions de l'APEC à Singapour.
"Ayant la plus importante population du monde, la Chine figure aussi parmi les économies les plus ouvertes du monde... Chaque année, lors du rendez-vous de l'APEC, vous pouvez voir la Chine connaître des transformations. De nouvelles zones ont été créées pour encourager davantage d'investissements en Chine", a fait savoir ce responsable.
Face à la crise financière, le gouvernement chinois a adopté en novembre 2008 un plan de relance de 4.000 milliards de yuans (585 milliards de dollars) pour stimuler la croissance économique.
"Ce que la Chine fait dresse un exemple. Elle s'avère être un leader dans cette crise. Elle peut agir beaucoup au profit de l'économie mondiale", a noté ce responsable.
En tant que membre de l'APEC, la Chine représente une voix de modération, ce qui aide à poser la question et à relever les problèmes des économies en développement au sein de l'APEC, a estimé M. Tay.
L'APEC regroupe des économies développées et en développement, qui cherchent tous leurs meilleurs modèles, et la Chine joue un rôle important dans l'équilibre des deux schémas de pensée, a observé M. Tay.
Lors du prochain sommet des dirigeants économiques, qui intervient à l'occasion du 20e anniversaire de l'APEC, les participants aborderont entre autre les démarches à suivre pour repositionner et redresser leurs économies de manière robuste, durable et équilibrée, a-t-il révélé.
Outre le tarif douanier, les dirigeants doivent porter leur regard sur les domaines non tarifaires au-delà la frontière, tels que le financement et la connectivité dans la région, a-t-il relevé.
Evoquant la plus grande contribution de l'APEC, M. Tay a souligné que l'organisation régionale a joué un rôle crucial dans la promotion de libre-échanges et la résistance au protectionnisme commercial.
En 1994, l'APEC a adopté les objectifs de Bogor, qui précisent qu'un marché libre et ouvert du commerce et des investissements serait créé entre les membres industrialisés à l'horizon de 2010 et entre ceux en développement d'ici 2020.
"Si vous demandez si ces objectifs ont déjà été réalisés maintenant? Je pense que cela a été plus ou moins le cas. Le volume de nos échanges a quintuplé au sein des énonomies de l'APEC et notre PIB a triplé. Grroso modo, nous avons déjà fait de grandes enjambées", a-t-il observé.
"Pour les 20 prochaines années...l'APEC devrait se développer en une oganisation régionale très puissante", a assuré Michael Tay.
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