Le progrès dans la réforme de l'architecture financière internationale est un "point brillant" du sommet du G20, qui a terminé ses travaux vendredi dans la ville américaine de Pittsburgh, a souligné le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, He Yafei.
"Durant les négociations, toutes les parties ont fait état d'une forte volonté d'accélérer la réforme", a indiqué M. He, lors d'un point de presse à Pittsburgh.
"La mise en application des accords conclus par les dirigeants du G20 lors de leurs deux sommets précédents est concrétisée", a ajouté M. He.
Le G20 rassemble sept pays les plus industrialisés et douze pays émergents, ainsi que l'Union européenne (UE). Les pays du G20 représentent les deux tiers du commerce et de la population mondiale et plus de 85% du PIB mondial.
Un important message envoyé par le sommet de Pittsburgh est que la structure de gouvernance financière et la procédure de prise de décisions du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale (BM) et d'autres institutions financières internationales doivent refléter la réalité de l'économie mondiale, a affirmé M. He.
Il a mis l'accent sur "l'augmentation des droits de vote, de la représentativité et des voix des pays en développement" au sein des institutions financières internationales.
Il est crucial pour tous les pays de faire preuve de sincérité politique et de respecter le calendrier, ainsi que la feuille de route, conclus lors du sommet de Londres en avril dernier, a ajouté M. He.
Le sommet de Pittsburgh est également marqué par le fait que les dirigeants du G20 décideront les orientations de la plate-forme et la structure de gouvernance de l'économie mondiale.
"Toutes les parties se sont mises d'accord pour que le G20 devienne une importante plate-forme de gouvernance de l'économie mondiale", a indiqué M. He.
Bien que la reprise de l'économie mondiale ne soit pas solide, il y a des signes de revirement, a expliqué le vice-ministre chinois.
"Nous pensons que le G20 et d'autres membres de la communauté internationale maintiendront leurs politiques macro-économiques davantage coordonnées et continueront à promouvoir la reprise", a ajouté M. He.
"Le G20 pense que tous les pays doivent maintenir leur soutien politique à la reprise, jusqu'à ce qu'elle soit solide", a-t-il révélé.
Quant à la stratégie de retrait des interventions, le vice-ministre He a indiqué que toutes les parties se sont mises d'accord sur la nécessité de renforcer la coordination dans le domaine du calendrier de cette stratégie.
Il a souligné que la Chine a surtout évoqué le dossier du développement, dont les défis auxquels sont confrontés les pays en développement et les moins avancés, lors du sommet.
"La Chine pense qu'il est crucial de résoudre le déséquilibre dans le domaine du développement. Sans le développement des pays en développement, il sera impossible de réaliser une reprise économique durable et globale dans le monde", a conclu le vice-ministre chinois des Affaires étrangères. |