Dimanche 8 février, l'ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, à la tête d'une délégation de députés de haut niveau, est arrivé à Beijing pour une visite d'une semaine en Chine. Selon l'opinion étrangère, M. Raffarin profitera de cette occasion pour relancer les relations sino-françaises en pleine difficulté et rétablir les échanges de haut niveau entre les deux pays.
L'année dernière, le président français, Nicolas Sarkozy, avait persisté, malgré une vive opposition de la partie chinoise, à rencontrer le Dalaï-Lama. Depuis lors, les relations sino-françaises sont devenues plus tendues.
Selon un reportage du jouranal Wenhui, les fonctionnaires de l'ambassade de la France en Chine ont révélé que Jean-Pierre Raffarin conduirait une délégation composée de 15 jeunes députés de haut niveau, dont des députés de l'Assemblée nationale et du Sénat. La délégation passera respectivement 2 jours dans les villes de Beijing, de Changsha et de Shenzhen, et sera reçue par les dirigeants chinois. Cette visite a été officiellement qualifiée de visite préparatoire pour le projet chinois de formation des députés français sur deux ans. Cependant, selon l'opinion étrangère, Jean-Pierre Raffarin, jouissant d'une réputation « d'émissaire spécial sino-français », aurait pour mission d'aboutir à un dégel des relations entre les deux pays.
En France, Jean-Pierre Raffarin n'a cessé d'appeler à une restauration le plus rapidement possible des relations avec la Chine. La France, selon lui, dépend du développement de la Chine. Après les perturbations survenues lors du passage de la flamme des Jeux olympiques Beijing 2008 à Paris, M. Raffarin avait été chargé d'une mission importante à un moment critique. Il avait été envoyé, en tant qu'« émissaire spécial sino-français », en Chine. À cette occasion, il s'était entretenu en personne avec la relayeuse JIN Jing et avait remis une lettre de Nicolas Sarkozy destiné au président Hu Jintao. Cette mission avait pour objectif de rétablir les relations d'amitié sino-françaises.
Il y a quelques jours lors d'une interview accordée aux médias chinois, M. Raffarin, premier vice-président de l'UMP, a révélé que le président français Nicolas Sarkozy enverrait sous différentes formes à la partie chinoise des signaux positifs de sa volonté d'améliorer les relations bilatérales. |