Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
RELATIONS EXTERIEURES
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Le maire de Paris ne représente pas le gouvernement français, selon l'ambassadeur français

"Le maire de Paris a pris sa décision, mais il ne représente pas le gouvernement français", a déclaré mardi Hervé Ladsous, ambassadeur de France en Chine.

L'ambassadeur a fait ces remarques lors d'un point de presse en réponse à une question posée sur le fait que le maire de Paris Bertrand Delanoë ait octroyé le titre de citoyen d'honneur de la ville de Paris au dalai lama.

Bien que le gouvernement français et le gouvernement municipal de Paris soient tous nommés par voie d'élection, leur élection se fait à travers deux systèmes séparés, a expliqué M. Ladsous. Les élections du gouvernement français et du gouvernement municipal sont tenues à deux moments différents et de façon différente, et selon la loi française, le maire de Paris n'est pas sous contrôle du président français, a affirmé l'ambassadeur.

Selon lui, il est vrai que le dalaï lama est considéré comme chef spirituel du Tibet en Europe, y compris en France, et que ce dernier a une certaine portée et influence politique. Néanmoins, il est clair qu'il n'a rien à voir avec le gouvernement français.

A l'égard du problème du Tibet, l'ambassadeur a réaffirmé que la France reconnaissait que le Tibet était une partie de la Chine. "Le président français Nicolas Sarkozy a dit après les émeutes du Tibet à Lhasa que la France espérait que cette affaire allait se régler dans l'harmonie, par le dialogue, et que nous étions prêts à contribuer à cette harmonie. Personne d'autre n'a dit cela, personne d'autre n'a fait ce geste, dans aucun autre pays occidental", a souligné l'ambassadeur.

"De nombreux dirigeants occidentaux ont dit tout de suite qu'ils ne viendraient pas. Le président Sarkozy agit différemment, il dit qu'il y a une série d'options, qu'elles sont toutes ouvertes. Cela veut dire qu'il ne ferme pas la porte à sa participation. Il se réserve de voir comment les choses vont évoluer pour prendre sa décision. Mais à la différence de nombre de ses homologues, il n'a pas refusé d'aller à Pékin. Il garde cette possibilité ouverte", a ajouté l'ambassadeur.

Agence de presse Xinhua     2008/04/23

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes

Retournez en haut de la page