La communauté internationale a exprimé son opposition jeudi mars à la tentative des autorités de Taiwan d'organiser un référendum sur une adhésion de l'île aux Nations Unies, réaffirmant son attachement à la politique d'une Chine.
Paris est "fermement opposé au projet de référendum sur une adhésion aux Nations Unies sous le nom de Taiwan", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani.
"La France adopte une position inchangée et très claire sur ce dossier... C'est une initiative inutile et regrettable", a-t-elle prévenu lors d'une conférence de presse, citant les remarques du président français Nicolas Sarkozy sur le projet de référendum à Taiwan.
"Nous sommes opposés à toute initiative unilatérale susceptible de remettre en cause le statu quo. Il faut promouvoir le dialogue, la coopération et la stabilité de la région", a dit Mme Andréani. Elle a réitéré que "pour la France, il n'y a qu'une Chine. Taiwan fait partie intégrante de la Chine".
Dans un communiqué de presse, le ministère espagnol des Affaires étrangères a souligné que Madrid s'attache à la politique d'une Chine et est préoccupé du projet de référendum des autorités de Taiwan sur une adhésion aux Nations Unies sous le nom de Taiwan.
"Une telle initiative ne profite en rien à la stabilité, à la paix et au développement de la région", a-t-il indiqué.
Le ministère portugais des Affaires étrangères a pour sa part averti, dans un communiqué, que la tentative des autorités de Taiwan d'organiser le référendum risque d'accroître la tension dans le détroit de Taiwan et de remettre en cause les intérêts de toutes les parties concernées, dont le peuple de l'île.
Le gouvernement portugais a réaffirmé son attachement à la politique d'une Chine et proposé une résolution pacifique du dossier de Taiwan.
Le ministère argentin des Affaires étrangères a fait état, dans un communiqué, d'une "sérieuse préoccupation" sur le projet de référendum des autorités de Taiwan. Il a réaffirmé l'attachement de Buenos Aires à la politique d'une Chine, indiquant que le référendum exacerbera la tension régionale et ne profitera pas à la résolution pacifique du dossier de Taiwan.
Le gouvernement kazakh s'oppose à "l'indépendance de Taiwan" et à toute tentative de réaliser "deux Chine", a déclaré son vice- ministre des Affaires étrangères, Nurlan Yermekbaïev.
Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légitime représentant la Chine, a-t-il conclu. |