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RELATIONS EXTERIEURES
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Le président français est attendu fin novembre en Chine

La Chine a annoncé mercredi 31 octobre qu'elle invitait le président français Nicolas Sarkozy à effectuer une visite d'Etat fin novembre en Chine.

"J'ai particulièrement mentionné, lors des discussions, que la Chine invitait chaleureusement le président Sarkozy à effectuer une visite d'Etat fin novembre en Chine", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi lors d'une rencontre avec la presse organisée en compagnie de son homologue français Bernard Kouchner.

Yang a dit que cette visite serait un événement important cette année pour les relations sino-françaises, déclarant avoir discuté des préparatifs avec Bernard Kouchner. Les deux parties ont affirmé que cette visite serait certainement couronnée d'importants succès et permettrait de donner un nouvel élan aux relations bilatérales.

Il s'agira de la première visite en Chine de Sarkozy après qu'il a été élu président de la France en mai.

Yang a indiqué que la Chine et la France étaient des pays amis et avaient établi un partenariat stratégique général. Les deux pays partagent un large consensus sur les relations bilatérales et sur les principaux sujets internationaux et régionaux.

Kouchner s'est dit d'accord avec les commentaires de Yang, affirmant qu'au cours de la visite du président Sarkozy en Chine, les deux pays auraient l'opportunité de signer bon nombre d'accords de coopération.

En abordant les relations UE-Chine, Kouchner a déclaré que la France et l'UE avaient toutes les deux pris note qu'elles devraient faire face aux défis économiques internationaux dans un contexte où la concurrence mondiale est de plus en plus dure et qu'elles devront prendre les mesures nécessaires. Parallèlement, il a mis l'accent sur le fait que le partenariat stratégique entre l'UE et la Chine n'est pas une menace pour l'UE mais offre au contraire des opportunités excellentes pour la coopération bilatérale.

Kouchner a déclaré aussi que la France allait redoubler d'efforts pour aider à résoudre les problèmes dans les relations UE-Chine actuelles lorsqu'elle assumera la présidence de l'UE au deuxième semestre 2008.

Lors de leur entretien d'une heure, M. Yang a apprécié l'adhésion du gouvernement français à une politique positive et amicale de la France à l'égard de la Chine, indiquant que la Chine était prête à promouvoir de manière constante le développement du partenariat stratégique complet entre la Chine et la France, selon un communiqué publié par le ministère chinois des Affaires étrangères.

M. Kouchner a fait savoir que le gouvernement français attachait une grande importance au développement rapide de la Chine, ainsi qu'à son rôle et son influence dans les affaires internationales, selon le communiqué.

M. Kouchner a ajouté que la France adhérait fermement à la politique d'une seule Chine et soutenait la position formulée récemment par Javier Solana, haut représentant de l'EU pour la politique étrangère, que l'Union européenne (UE) n'accepterait pas le "référendum sur l'entrée de Taiwan à l'Onu" prôné par les autorités taiwanaises.

Les deux parties ont procédé à un échange de vues sur les problèmes concernant le Myanmar, le Darfour au Soudan, le problème nucléaire iranien, le dossier nucléaire de la Péninsule coréenne, l'Afrique, les relations entre la Chine et l'UE et le changement climatique.

Par ailleurs, les deux ministres des Affaires étrangères ont assisté à la cérémonie d'ouverture de la première consultation Chine-France au sujet de développement, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.

M. Yang a indiqué lors de la cérémonie que la Chine et la France étaient toutes deux les chefs de file et participants actifs au développement et à la coopération internationaux et que les deux pays partageaient les mêmes ou similaires opinions sur le renforcement du développement et de la coopération internationaux.

Il a fait savoir que la Chine était prête à renforcer la coordination et la coopération avec la France sur les principales questions du développement, en vue de promouvoir l'édification d'un partenariat de développement global équitable, mutuellement avantageux et gagnant-gagnant.

Les deux partis ont également échangé des opinions sur le financement pour le développement et les Objectifs de développement du millénaire (ONU).

 

Agence de presse Xinhua     2007/10/31

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