Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
Documents
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Sénégal/Chine en faits et chiffres

 

Le sésame au profit du monde rural

Le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a lancé en avril 2008 la "Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance" (GOANA) qui a abouti à des résultats au-delà des attentes, grâce aux efforts de tous et au concours d'un climat particulièrement généreux avec des pluies abondantes pendant l'hivernage. Mais le "sésame chinois" y a aussi laissé sa trace, au profit du monde rural.

Le gouvernement sénégalais a inclu le projet sésame chinois dans la Goana. En fait, Ouyang Riping, investisseur privé chinois, finance au Sénégal la production de 150 000 tonnes de sésame sur 60 000 ha d'emblavures d'ici 2013, à raison de 30 000 tonnes chaque année, à partir de 2008.

Le chef de l'Etat sénégalais a affirmé son soutien à cet entrepreneur chinois de 56 ans lors de la cérémonie de lancement des "Cahiers de l'investisseur de la Goana", organisée le 22 juillet dernier au palais présidentiel.

Le sésame est très demandé ces dernières années sur le marché international et son prix tend à augmenter au fil des ans. La culture du sésame permet donc aux paysans locaux de se faire une fortune, selon l'entrepreneur chinois qui a présenté tout dernièrement un dossier aux autorités sénégalaises sur la mécanisation de la filière sésame par la fourniture de machines nécessaires à la production et au traitement de sésame à grande échelle.

Le gouvernement chinois s'est engagé à accompagner le gouvernement sénégalais dans ses efforts pour la poursuite de la Goana en lui offrant des machines agricoles d'une valeur de 10 millions de yuans RMB (environ 1,5 million de dollars), selon de bonnes sources.

La lutte contre le paludisme

La Chine a offert au sénégal, en avril 2007 et en janvier 2008, deux importants lots de médicaments antipaludéens d'une valeur égale de 2 millions de yuans RMB dans le cadre de la coopération sanitaire entre les deux pays.

Pour neutraliser le "premier assassin" de la santé des Sénégalais, la Chine a organisé en novembre 2006 un tout premier atelier de formation en la matière à Dakar. Les spécialistes des deux pays ont étudié à fond les problèmes relatifs à la prévention et au traitement de cette pandémie qui tue chaque année plus de 2,1 millions de personnes, en grande majorité des enfants de moins de cinq ans.

Les autorités chinoises ont invité depuis trois ans plusieurs hauts fonctionnaires du ministère sénégalais de la Santé à effectuer des visites en Chine à l'occasion des séminaires organisés pour approfondir les connaissances mutuelles et échanger les expériences dans le domaine de la santé, selon des sources officielles.

Dès 2007, une équipe de 16 médecins chinois a commencé à travailler à un hôpital de Pikine, dans la grande banlieue de Dakar. Elle a également effectué des visites médicales en Casamance où avaient servi des docteurs chinois avant 1996, début d'une décennie de traversée du désert diplomatique entre les deux pays.

La Chine va construire un hôpital pédiatrique pour le Sénégal afin de concrétiser les mesures d'aide à l'Afrique, annoncées par le président chinois Hu Jintao au sommet Chine-Afrique tenu en novembre 2006 à Beijing, a confirmé l'ambassadeur de Chine au Sénégal, Lu Shaye.

 

   < Précédent   1   2   3   4   Suivant >  


Agence de presse Xinhua     2009/02/13

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme

Retournez en haut de la page