Le 29 juin, Sepp Blatter a souligné que le gouvernement français n'avait pas le droit d'intervenir dans les affaires de la Fédération française de football.
Selon Blatter, l'ingérence du gouvernement est absolument interdite dans les règles rédigées par la FIFA. La fédération prendrait des mesures contre tout pays qui y contreviendrait. Il a critiqué le gouvernement français : « en France, le football est une affaire nationale, mais ce sport doit être dirigé par la Fédération française de football (FFF). Lorsque le gouvernement sera intervenu, nous aiderons la FFF. Si la négociation et l'aide ne résolvent pas le problème, la seule solution est d'interdire leurs droits. »
Durant la Coupe du monde, l'élimination de l'équipe de France en phase de poules, la grève des joueurs et l'insulte au sélectionneur ont gravement défié l'autorité de la FFF.
Jérome Valke, secrétaire général de la FIFA, a averti le gouvernement français de ne pas intervenir dans les affaires de l'équipe. Mais sous la pression du gouvernement et des médias, Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, a annoncé sa démission le 28 juin. |