Le président français Nicolas Sarkozy a souhaité, dans un discours lundi 26 novembre devant des ressortissants français à Beijing, que la France soit "au premier rang de la coopération industrielle et intellectuelle avec la Chine".
"La Chine est engagée dans une aventure sans précédent dans l' histoire: conduire une immense nation sur le chemin du progrès en quelques décennies". C'est par ces mots que le président français Nicolas Sarkozy a entamé lundi après-midi son discours devant une communauté d'un millier de Français rassemblés au coeur du site d'art contemporain de Dashanzi.
Saluant les progrès économiques de la Chine, qui a "décidément rendez-vous avec ce siècle", il a expliqué que la France avait fait le pari de la Chine pour son "dynamisme économique" et son " foisonnement de talents". Au-delà d'un choix de raison, il a déclaré que le choix de la Chine est "pour nous tous, Français, une affaire de coeur, car nous y retrouvons une part de nous-mêmes ".
L'émergence de la Chine comme puissance peut être une "chance pour le monde entier", a-t-il poursuivi, mais cette puissance implique également des responsabilités accrues, en particulier sur le plan environnemental. "Nous devons travailler ensemble sur les grands enjeux communs : l'environnement et le changement climatique, le développement de relations économiques harmonieuses, fondées sur la réciprocité, des normes communes, des taux de change justes, la sécurité internationale et la résolution des crises qui menacent le monde."
Accompagné de plusieurs ministres, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux entreprises et au commerce extérieur, Rachida Dati, ministre de la Justice et Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports, Nicolas Sarkozy a souligné que cette délégation reflétait ses priorités: construire un dialogue bilatéral sur l'environnement, développer les relations économiques avec la Chine, faire progresser la Chine vers l'Etat de droit, et aider à préparer les Jeux olympiques.
S'adressant à la communauté française de Beijing, dont il a salué le "dynamisme", le président français a également affirmé " tirer une immense fierté de la présence française à Beijing", qualifiant les résidents français de "pionniers, passionnés de la Chine". "Si la France est un grand pays, c'est parce que des gens vont voir ailleurs ce qui se passe ", a-t-il ajouté.
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