Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a déclaré samedi à Beijing que la crise financière n'était pas une excuse pour ne pas traiter correctement le problème du changement climatique.

Si les pays ne prennent pas de mesures efficaces pour traiter le problème, les menaces s'intensifieront, a dit M. Barroso samedi lors d'une conférence de presse du 7e Sommet Asie-Europe (ASEM).

M. Barroso a indiqué qu'un accord global serait signé sur la base de la feuille de route de Bali, et à travers la réunion de Poznan de décembre et la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques (COP15) à Copenhague en 2009.

Cet accord sera conforme aux principes de responsabilités communes mais différenciées, a dit M. Barroso lors de la conférence de presse.

Quatre coordinateurs de l'ASEM, dont le Premier ministre chinois Wen Jiabao, le président français Nicolas Sarkozy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Sultan de Brunei Hassanal Bolkiah, ont assisté à la conférence de presse.

M. Barroso a ajouté que la discussion avait été très bénéfique, et qu'il était possible sur cette base de parvenir à un accord.

Tous les pays doivent s'unir et coopérer face à la crise financière mondiale, sans ignorer les autres défis mondiaux comme le changement climatique, a-t-il dit

Le 7e Sommet Asie-Europe (ASEM) s'est ouvert vendredi au Grand Palais du Peuple à Beijing. Les dirigeants et représentants de 45 pays et organisations asiatiques et européens y ont assisté.

Les participants ont discuté de sujets liés à l'énergie, au changement climatique, à la sécurité alimentaire, au développement durable et à la crise financière.