Les dirigeants venus de 45 pays et organisations d'Asie et d'Europe ont entamé vendredi après-midi à Beijing leur sommet, avec un programme dominé par la gestion de la crise financière globale.

Le président chinois Hu Jintao a prononcé un discours-programme à la cérémonie d'ouverture.

"Il n'y a qu'avec la forte confiance et les efforts conjoints que nous pouvons résister à cette crise", a indiqué le président chinois, faisant référence à l'actuelle crise financière provoquée par la crise du crédit aux Etats-Unis.

Dans son discours intitulé "Asie et Europe: Coopération pour des progrès gagant-gagant", le président chinois a indiqué que la Chine appréciait et soutenait les mesures positives prises par les pays intéressés pour la gestion de la crise financière, tout en souhaitant voir bientôt les fruits de ces mesures.

La Chine pour sa part a fait de son mieux, a poursuivi M. Hu. "Nous avons adopté une série de mesures importantes, dont celles sur le maintien de la stabilité de notre système financier interne, l'augmentation de la liquidité dans le marché et les institutions financiers, et le renforcement de la coordination et de la coopération avec les autres pays en matière de politiques macro-économiques entre autres", a-t-il précisé.

Il s'agit de la plus grande réunion de dirigeants dans le cadre du Sommet Asie-Europe (ASEM) depuis son lancement en 1996.

Parmi les participants, figurent notamment le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre japonais Taro Aso, le président de la République de Corée Lee Myung-bak et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

L'ASEM regroupe actuellement 45 membres représentant plus de la moitié du PIB mondial.

La partie européenne est représentée par 27 pays de l'Union européenne et la Commission européenne, tandis que celle de l'Asie regroupe 10 pays de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), plus la Chine, le Japon, la République de Corée, l'Inde, le Pakistan, la Mongolie et le Secrétariat de l'ASEAN.

A part la crise financière, les dirigeants présents doivent également discuter d'autres questions sur, entre autres, l'énergie, les changements climatiques, la sécurité alimentaire et le développement durable, lors de ce sommet de deux jours.

Quatre sessions plénières se tiendront vendredi et samedi.