Ce que la Chine attend de la Conférence de Varsovie sur le changement climatique

Par : Yann |  Mots clés : Conférence de Varsovie sur le changement climatique, climat, Varsovie
French.china.org.cn | Mis à jour le 30-10-2013

L'enjeu principal de la Conférence de Varsovie est de mettre en œuvre les décisions prises

Les résultats de la Conférence de Doha n'ont été possibles que grâce à des efforts de longue haleine. Il faut opérationnaliser les accords atteints, en sauvegardant la confiance politique entre toutes les parties, pour accumuler davantage d'« énergie positive » pour les futures négociations au sujet des mesures à prendre dans la lutte contre le changement climatique. C'est pourquoi, le principal sujet de la Conférence des Nations unies sur le climat à Varsovie qui aura lieu vers la fin de cette année devrait être l'application effective des résultats des négociations tels qu'indiqués sur la « feuille de route de Bali » et la mise en œuvre des engagements pris.

À cette fin, il convient de répondre d'abord aux deux principales préoccupations des pays en développement :

D'abord, l'insuffisance de la réduction d'émissions des pays développés. Pour éviter que les arrangements adoptés pour la deuxième phase d'engagement ne deviennent de belles promesses en l'air, il est nécessaire de presser les pays développés qui ont accepté de s'engager pour une seconde période d'engagement, de ratifier le plus rapidement possible l'amendement portant sur la deuxième phase, et de renforcer les objectifs de réduction en 2014 conformément aux décisions de la Conférence de Doha. Les nations développées qui ne sont pas parties à la deuxième phase d'engagement doivent faire de même, selon le même rythme et dans la même proportion, conformément au principe de comparabilité.

Ensuite, le problème des fonds, première préoccupation des pays en développement. Les pays développés devront honorer leurs engagements, y compris le versement d'un fonds de démarrage rapide (30 milliards de dollars au moins) en faveur des pays en développement pour la période 2013-2015 et la mobilisation, chaque année jusqu'en 2020, de 100 milliards de dollars au sein d'un fonds de financement du changement climatique à destination des pays en développement.

Les questions susmentionnées constituent les préoccupations centrales des pays en développement, et en même temps, la base des négociations ultérieures concernant la réduction des émissions, les efforts d'adaptation, le transfert technologique et le renforcement des capacités. De ces questions dépend également le maintien de la confiance politique entre les pays développés et en développement. Leur solution contribuera à jeter des bases solides pour les futures négociations et offrira la garantie de la réussite de la Conférence de Varsovie

Parallèlement, celle-ci doit faire avancer les négociations de la « plateforme de Durban » et faire le nécessaire en vue de l'élaboration comme prévu en 2015 du régime climatique post-2020. Ces négociations se dérouleront dans de bonnes conditions et aboutiront à des résultats positifs, pour autant que les diverses parties œuvrent dans le même sens et prennent en considération leurs préoccupations majeures respectives. Pour atteindre cet objectif, on devra s'en tenir aux principes de la « responsabilité commune mais différenciée », de l'équité et des capacités respectives, puis qu'il s'agit là d'un consensus politique sur la lutte contre le changement climatique, mais aussi du pilier du cadre juridique et du point de départ de la coopération dans la lutte internationale contre le changement climatique.

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