Cependant, beaucoup de résidants s'inquiètent qu'un ouvrage de paraxylène (PX) potentiellement dangereux suive, et ils ont exprimé leurs opinions en brandissant des bannières disant « Pas de PX à Kunming » ou « Garder vivante la ville du printemps ».
Les protestations qui ont eu lieu au cours du week-end contre deux grands ouvrages pétrochimiques bâtis très près de zones résidentielles dans les provinces du Yunnan et du Sichuan, en Chine du Sud-Ouest, ont de nouveau suscité des questions sur l'opacité du processus d'évaluations des impacts environnementaux.
Des milliers de résidants de Kunming, capitale du Yunnan, se sont rassemblés au centre-ville samedi après-midi pour s'opposer à un gros ouvrage de raffinage de pétrole de la China National Petroleum Corporation (CNPC).
Situé dans la ville voisine d'Anning, l'ouvrage aurait la capacité de traiter 10 millions de tonnes de pétrole brut par année.
Cet ouvrage fait partie d'un plan stratégique national pour transporter en Chine du Sud-Ouest le pétrole brut importé par l'oléoduc Chine-Myanmar afin d'atténuer les pénuries d'énergie. Un communiqué du gouvernement d'Anning a tenté de rassurer le public en disant que l'ouvrage utilise des technologies de pointe de lutte contre la pollution et que l'ouvrage avait subi une évaluation rigoureuse des impacts environnementaux.
Cependant, beaucoup de résidants s'inquiètent qu'un ouvrage de paraxylène (PX) potentiellement dangereux suive, et ils ont exprimé leurs opinions en brandissant des bannières disant « Pas de PX à Kunming » ou « Garder vivante la ville du printemps ».
La police était sur place, mais il semble qu'il n'y a eu aucun conflit avec les protestataires. Cependant, les gouvernements de Kunming et d'Anning n'ont pas pu être rejoints pour commenter tard, dimanche.
Un autre ouvrage de raffinage de pétrole de CNPC à Pengzhou, au Sichuan, a soulevé également l'opposition des locaux et des résidents de Chengdu, 36 km plus loin, en raison des préoccupations liées à la pollution de l'air. Toutefois, une protestation qui avait été prévue aurait été contrecarrée, samedi.
« Les rues étaient pleines de policiers disant qu'un entraînement au séisme était organisé », a déclaré au Global Times Lei Tong, un résidant de Chengdu.
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