Le ministre des Sciences et
Technologies, Wan Gang, a déclaré jeudi que la Chine souhaitait
utiliser de nouvelles technologies développées par des pays
étrangers afin de résoudre son problème de pollution de l'air.
"Nous accordons une grande
attention à la coopération internationale dans les sciences et
technologies", a affirmé M. Wan en réponse à une question portant
sur la possibilité d'une coopération sino-japonaise dans le domaine
de la protection environnementale, lors d'une conférence de presse
organisée en marge de la session parlementaire annuelle.
La capitale chinoise et la majeure
partie des régions du centre et de l'est du pays sont régulièrement
enveloppées dans un nuage de pollution depuis janvier, suscitant
une grande inquiétude en Chine et à l'étranger.
Si l'on prend en compte le coût des
soins pour les maladies liées à la pollution de l'air, cette
dernière représente chaque année pour la Chine une perte d'environ
1,2% de son PIB, selon un rapport publié en janvier par la Banque
asiatique de développement.
Pour Yan Aoshuang, députée à
l'Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois), Beijing
doit apprendre à combattre la pollution de l'air auprès d'autres
villes à travers le monde, car ce fléau représente "un défi
sérieux" pour le pays.
Lors d'une conférence de presse,
elle a révélé que le gouvernement central et la municipalité de
Beijing étaient parvenu à un consensus pour réduire la pollution de
l'air dans la capitale.
"Nous cherchons à appliquer des
technologies avancées du monde entier à notre action
anti-pollution", a-t-elle précisé.
Le ministère des Sciences et
Technologies, le ministère de la Protection de l'environnement
(MPE) et la municipalité de Beijing ont lancé un projet de
recherche conjoint afin de dresser un plan d'initiative "ciel bleu"
pour la capitale, a-t-elle ajouté.
En janvier, le MPE a révélé que la
production totale des industries de la protection de
l'environnement devrait atteindre 4.500 milliards de yuans (environ
717 milliards de dollars) d'ici 2015.
|