Les relevés des particules en suspension dans l'air qui sont plus petites que 2.5 micromètres ‒ connues sous le nom de PM2.5 ‒ seront disponibles le mois prochain à Lanzhou, l'une des villes les plus polluées en Chine, pour que le public puisse les consulter, selon des responsables. La capitale de la province du Gansu commencera le suivi des PM2.5 selon de nouvelles normes environnementales de qualité de l'air, samedi.
Lanzhou compte parmi les premières des 74 villes chinoises auxquelles le ministère de la Protection de l'environnement a exigé de publier des rapports quotidiens sur les PM2.5 d'ici la fin de l'année.
L'indice PM2.5 est considéré plus strict que la norme PM10 qui était précédemment adoptée en Chine. Les particules minuscules sont plus dangereuses pour la santé des gens.
Les données seront mises à jour sur les sites Web du gouvernement, ainsi qu'à la télévision et à la radio avant la fin de l'année, a déclaré Pan En, directeur du Bureau de protection de l'environnement de Lanzhou.
Cette mesure a été saluée par les résidents qui se sont plaints de la pollution de l'air dans cette ville du Nord-Ouest.
« Ce qui compte, ce n'est pas le relevé lui-même, mais que sa publication puisse au moins exercer des pressions pour que des responsables fassent quelque chose pour réduire la pollution », a déclaré Pan Jiang, un citoyen local.
Shanghai a commencé à utiliser cette nouvelle norme ce mois-ci.
Selon les experts, des facteurs topographiques et climatiques, la dépendance de Lanzhou envers les industries pétrochimiques, de même que le chauffage en hiver ont empiré la pollution. Une enquête effectuée en 2011 par l'Organisation mondiale de la santé a nommé Lanzhou comme la ville la plus polluée de Chine. |