Le journal anglais The Independent estime que la pollution atmosphérique de Londres est très grave. La qualité de l'air menacerait les athlètes qui participeront aux JO 2012, et pourrait même causer des maladies respiratoires.

L'événement sportif aura lieu l'été prochain. Les météorologistes pensent que la stratosphère inversée et le mauvais temps perturberont les JO, et que de telles conditions se produisent souvent en été à Londres.

« Dans une telle période, la proportion de NO2 dans l'ozone est très élevée. Cela causera des toussotements et même des difficultés de respiration », a déclaré un responsable de l'association nationale de protection des poumons de Grande-Bretagne.

Cependant, le comité d'organisation des JO et la municipalité de Londres estiment que Londres ne va pas prendre de mesures de contrôle contre la pollution comme l'a fait Beijing en 2008.

« La santé et la sécurité des athlètes sont les points les plus importants pour les JO. Londres organise chaque année divers types d'événements sportifs. Selon les expériences des années passées, on peut assurer qu'il n'y a pas de problèmes de santé pour les sportifs », a affirmé Adrian Bassett, porte-parole du comité d'organisation des JO.

Selon un responsable du département de l'environnement de la municipalité de Londres, les chiffres de la pollution sont bien contrôlés. Selon lui, comme Londres organise souvent de grandes compétitions internationales et que les sportifs battent toujours des records, il n'est pas nécessaire de se soucier de la qualité de l'air.