Les capitaux et les transferts de technologies sont les clés du succès pour la conférence de Cancún, d'autant plus qu'ils sont au centre de l'intérêt des pays en voie de développement, a indiqué le 22 novembre Su Wei, responsable du département du Changement climatique du CNDR (Comité national pour le développement et la réforme), lors de la conférence de presse pour la publication du Livre vert 2010 sur le changement climatique dans le cadre du sommet « La Chine réagit aux défis de Cancún ».
Il s'agit également de conditions à la confiance réciproque entre les pays développés et les pays en voie de développement. Cette confiance est nécessaire pour promouvoir la coopération multipartite globale, a poursuivi M. Su.
Le changement climatique est un défi crucial pour l'avenir de l'humanité au 21e siècle. La communauté internationale doit renforcer la coopération pour relever ensemble ce défi et trouver une solution équitable en vue de créer les meilleures conditions pour le développement à long terme de tous les pays.
Pour M. Su, la réussite de la conférence de Cancún est possible tant que les pays développés valident leurs engagements de la conférence de Copenhague en matière de financement, de transfert de technologies, et du renforcement des capacités.
« Ce sera une conférence fructueuse tant que les parties concernées observent les règles et principes de la feuille de route de Bali, notamment le principe de responsabilités communes mais différenciées, et valident les engagements et les consensus politiques de la conférence de Copenhague », a souligné M. Su.
« La partie chinoise s'engage, comme toujours, à contribuer de manière constructive à la réussite de la conférence Cancún. Une équipe de travail de la délégation chinoise est sur le point de partir pour la ville mexicaine. »
« Nous allons faire de notre mieux, en toute bonne foi, pour contribuer à la coopération multipartite dans le traitement du changement climatique, bien qu'on ignore toujours jusqu'où on peut aller », a déclaré M. Su. |