La conférence de l'ONU sur le changement climatique de deux semaines s'est achevée ici à Copenhague dans la déception, "prenant (seulement) note" de l' Accord de Copenhague.
L'accord, qui devait mener à un traité juridiquement contraignant, a suscité l'opposition de plusieurs pays en voie de développement, pour qui les objectifs de réduction n'étaient pas assez ambitieux et qui ont refusé de l'adopter.
Cependant, l'accord est maintenant prêt à être signé.
Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, a déclaré lors de la conférence de presse de clôture que la conférence n'a pas seulement échoué à atteindre un traité juridiquement contraignant, mais a également échoué à susciter l'espoir d'un accord pour un tel traité.
Mais il continue de penser que les pays devraient s'efforcer à atteindre ces objectifs lors de la prochaine conférence climatique de l'ONU au Mexique en 2010.
L'accord a connu des échecs samedi matin, malgré les discussions et débats nocturnes. Ensuite, le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-moon et d'autres officiels ont réussi à présenter un nouveau document, mais "prennent note" de l'Accord de Copenhague.
Cependant, certains pays ont continué de s'opposer au nouveau document et les débats se sont poursuivis jusqu'à l'après-midi. Enfin, il a été décidé d'en faire un document ouvert, qui sera signé par les pays qui souhaitent l'adopter.
D'après l'accord, l'augmentation de la température mondiale devrait être inférieure à 2°C, et les pays développés devraient respecter l'objectif visant à mobiliser ensemble 100 milliards de dollars américains par an à partir de 2020 afin de satisfaire les besoins des pays en voie de développement.
M. Ban a indiqué qu'il s'agissait d'un vrai accord et a appelé les pays à traduire le document en un traité juridiquement contraignant dès que possible en 2010.
La conférence devait s'achever vendredi à Copenhague où plus de 100 dirigeants mondiaux se sont rassemblés pour tenter d'atteindre un accord juridiquement contraignant.Cet échec fait craindre l' incapacité des dirigeants de la planète à coopérer pour résoudre les problèmes communs de changement climatique.
Mais il est encore possible qu'un accord juridiquement contraignant soit signé dans un avenir pas trop éloigné. |