Des représentants des pays en voie de développement ont salué vendredi les engagements ambitieux pris par la Chine pour lutter contre le changement climatique et estimé que le pays a adopté une position juste sur cette question.

Ces déclarations ont été prononcées après que le Premier ministre chinois Wen Jiabao eut réaffirmé les positions et les principes de son pays lors du sommet des Nations Unies sur le changement climatique qui se tient actuellement à Copenhague.

"Je l'ai écouté (discours de M. Wen) très attentivement", a déclaré l'ambassadeur du Brésil Barbosa Serra, le qualifiant de "très impressionnant".

Il a noté que M. Wen a mentionné les mesures que la Chine a déjà entreprises et celles qu'elle envisage de prendre dans l'avenir ainsi que ses efforts visant à réduire l'émission de carbone par unité de PIB, et ce malgré la dépendance de la Chine vis-à-vis du charbon et du pétrole.

"Ce sont des objectifs très ambitieux et ils seront très utiles non seulement pour ces négociations, mais également pour régler la crise climatique", a ajouté l'ambassadeur du Brésil.

"C'est une déclaration juste", a indiqué Roni Ajao, assistante technique spéciale auprès du ministre nigérian de l'Environnement, dans une interview accordée à l'agence de presse Xinhua.

Elle a fait savoir que la Chine a largement oeuvré à la réduction des émissions de carbone par le biais de divers projets.

La Chine et le Nigeria sont des pays en voie de développement qui ont plusieurs problèmes socio-économiques à gérer tels que la pauvreté et une population élevée, a-t-elle souligné.

Elle a affirmé que ce que les pays développés ont accompli en termes de développement a été réalisé en plusieurs siècles, tandis que la Chine et d'autres pays en voie de développement tentent de se développer à un taux de croissance plus rapide.

"Les pays développés ne peuvent pas imposer les mêmes conditions aux pays en voie de développement car ce serait injuste et inéquitable", a-t-elle souligné.

Elle a partagé le point de vue de M. Wen sur le fait que le processus à deux voies est "particulièrement important" pour les pays en voie de développement. La signature d'un accord juridiquement contraignant est également important pour la Chine et l'Afrique, a-t-elle ajouté.