Le Protocole de Kyoto a défini le principe de « responsabilités communes mais différenciées » entre les pays. Cependant, chaque signataire en a retiré une compréhension propre. Les pays développés mettent l'accent sur les responsabilités communes, tandis que les États en voie de développement se focalisent sur les responsabilités différenciées. La Feuille de route de Bali a demandé aux pays développés de fournir aux pays en voie de développement des aides financières et technologiques. Mais après plusieurs années, cette proposition n'a toujours pas été réalisée, surtout dans le domaine technologique.

Dans les négociations sur le climat, la Chine et l'Inde insistent toujours sur le principe des responsabilités communes mais différenciées. Elles invoquent trois raisons pour cela : les GES (gaz à effet de serre) actuels ont été émis par les pays développés depuis 200 ans, et ils doivent les prendre en charge ; la Chine est en voie de développement, les émissions sont pour la plupart inévitables et bien inférieures par habitant à celles des pays développés ; une grande partie des émissions attribuées à la Chine proviennent de la production des multinationales pour des exportations vers les pays développés. Cela représente donc une transmission de leurs émissions en Chine.