Dans les négociations sur les problèmes climatiques, la Chine s'est retrouvée centre des critiques des pays développés à cause de son développement rapide, de ses lourdes émissions et de sa résistance à la crise économique. Il faut reconnaître que la Chine ne peut dénoncer au moins la moitié de ces récriminations. Malgré son bas niveau de développement, la Chine a changé sa situation grâce à son envergure unique. Aucun pays ne connaît son dilemme historique : elle est victime de la pollution d'autres pays, mais elle est vue comme le nouveau pollueur de la planète ; elle fait tous les efforts pour son droit au développement, en devant simultanément prendre en charge le droit à la survie future de l'être humain.
C'est peut-être le prix à payer pour un grand pays en émergence pacifique. Sous l'effet d'une pression double, en dehors du maintien d'un équilibre dynamique, le plus important est de changer les esprits et de transformer les difficultés en nouvelles opportunités de développement.
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