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De Saint-Petersbourg à Tianjin, une étudiante russe à la découverte de la culture chinoise

French.china.org.cn | Mis à jour le 30. 05. 2024 | Mots clés : culture chinoise,Saint-Petersbourg,Russie
french.china.org.cn | 30. 05. 2024

Pour Sofiia Balunova, jeune russe venue étudier le chinois en Chine, les caractères chinois ne sont pas seulement un langage : ils sont aussi une forme d’art.

« Les élégants caractères chinois sont un mélange d’esthétique et de culture », estime la jeune femme. À 21 ans, elle est étudiante en deuxième année de licence à l’École d’éducation internationale de l’Université de Tianjin, située dans la municipalité de Tianjin, au nord de la Chine.

Originaire de Saint-Pétersbourg, l’étudiante avait déjà obtenu le niveau 5 du HSK, soit le deuxième plus haut niveau du test officiel de compétence en chinois, lorsqu’elle est arrivée en Chine l’année dernière pour y poursuivre ses études.

La Chine et la Russie fêtent cette année le 75e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.

La Russie compterait environ 90 000 élèves et étudiants, du primaire à l’université, apprenant le chinois. La coopération entre les deux pays ne cessant de se développer et de se renforcer dans de nombreux domaines, il existe une demande croissante de professionnels maîtrisant à la fois le russe et le mandarin.

C’est le jardin de l’Amitié, à Saint-Pétersbourg, qui a offert à Sofiia Balunova son premier contact direct avec la culture chinoise, alors qu’elle étudiait la cosmétologie et l’esthétique dans un lycée professionnel. Le jardin, conçu dans le style des jardins traditionnels chinois, a été offert à la ville en 2003 par la municipalité de Shanghai à l’occasion du 300e anniversaire de la fondation de Saint-Pétersbourg. C’est une version miniature du célèbre jardin Yuyuan de Shanghai.

La découverte du lieu ayant éveillé en elle une curiosité sans bornes pour la Chine, la jeune femme a commencé à se renseigner sur la culture chinoise via Internet et les réseaux sociaux chinois.

« J’ai appris que les différentes dynasties de l’histoire de Chine possédaient chacune leurs propres caractéristiques culturelles, notamment des styles de maquillage différents », a raconté Sofiia Balunova.

Elle a alors choisi le maquillage et les coiffures de la dynastie Tang (618-907) comme sujet de son mémoire de fin d’études. Par ses recherches, elle souhaitait faire connaître davantage la culture chinoise.

Son diplôme en poche, la Saint-Petersbourgeoise a décidé de ne plus se limiter aux livres et à Internet, et de se rendre en Chine pour y étudier.

« Je voulais voir à quoi ressemblait vraiment la Chine et faire l’expérience de la culture chinoise par moi-même », a-t-elle expliqué.

Après plus d’un an d’étude assidue du chinois, Sofiia Balunova a reçu un avis d’admission de l’Université de Tianjin et s’est envolée pour la Chine en 2023.

Aussitôt sortie de l’aéroport, la jeune Russe fut frappée par la modernité des paysages urbains et les services de haute technologie.

« J’ai vu les gratte-ciel et les infrastructures modernes. J’ai découvert le train à grande vitesse et la commodité du paiement mobile. Le développement de la Chine dépassait largement mes attentes », a-t-elle avoué.

Sur le campus, elle a participé à des activités culturelles diverses, grâce auxquelles elle s’est fait des amis de nombreux pays.

L’étudiante souhaite continuer à étudier en Chine et travailler ensuite dans la promotion de la coopération culturelle et commerciale entre la Russie et la Chine. Elle est convaincue que sa maîtrise du chinois lui procurera un avantage concurrentiel sur le marché du travail.

« Je pense que les échanges entre la Chine et la Russie seront de plus en plus étroits, ce qui apportera de nouvelles opportunités de travail et de développement pour les jeunes de nos deux pays », a-t-elle déclaré.

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Source:french.china.org.cn