Le 2 août à Beijing, la joaillière française Marion Delarue a pris part à une rencontre avec le public pékinois. L'artiste, qui s'intéresse aux techniques traditionnelles chinoises, y a partagé avec l'audience des anecdotes de son travail de créatrice, avant de présenter ses bijoux au travers d'une exposition de photos.
La passion de Marion Delarue pour la conception de bijoux a commencé dans son enfance et s'est amplifiée lorsqu'un échange universitaire lui a donné l'occasion de voyager en Asie pour y découvrir les techniques orientales.
Etudiante en Chine, elle découvre la technique traditionnelle du diancui (点翠en chinois), ou « l'art des plumes de Martin-pêcheur », et décide de l'apprendre sur place. Elle s'inspire désormais de ce savoir-faire antique dans ses créations, auxquelles elle intègre souvent la plume comme ornement. La découverte de cette matière a énormément enrichi son travail, a-t-elle déclaré.
La joaillière avoue ignorer les raisons de la disparition de cette technique ancienne en Chine. En dialoguant avec le public, elle a toutefois appris que les artisans maîtrisant l'art du diancui ont commencé à se raréfier dans les années 1950 en raison du prix élevé des plumes de Martin-pêcheur.
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