Plus de disciplines, plus de choix

Actuellement, les étudiants qui partent en Chine ont accès à différentes disciplines dans les écoles supérieures chinoises, notamment la littérature, la médecine, l'économie, l'administration, l'ingénierie, le droit, l'enseignement, les sciences naturelles, l'histoire, la philosophie ou encore l'agriculture. S'il est vrai que le chinois, la littérature et la médecine restent les choix de prédilection des étudiants, les sciences naturelles, l'ingénierie, l'économie et l'administration remportent également un franc succès ces dernières années.

Marc est Suédois et étudiait la gestion d'entreprises dans son pays. En septembre 2010, il s'est inscrit à l'ULEB pour des cours en gestion d'entreprises et affaires internationales. « La vitesse de croissance économique de la Chine est incroyable. J'aimerais vraiment connaître son secret. Je voudrais aussi comprendre la façon de penser des Chinois. C'est pour ça que je suis là pour suivre ce programme », explique-t-il. Et il n'est pas le seul, car beaucoup d'autres étudiants étrangers partagent ses motivations.

Il est évident que la montée en puissance de la Chine fascine de plus en plus d'étrangers. Comme Marc et les autres, ces étudiants veulent comprendre les mécanismes du système politique chinois et les clés de la croissance économique de ce pays, comme en témoignent leurs choix d'étude de plus en plus portés sur les relations internationales, la politique internationale et l'économie-gestion. Le professeur Tian Chenshan enseigne actuellement à l'ULEB et à l'Université de Beijing, et ses sujets couvrent la culture, les médias et le gouvernement chinois ainsi que les sciences politiques et la politique étrangère comparée. Il nous a confié que ses étudiants avaient l'air assez captivés par ces thématiques et que, bien souvent, des échanges avaient lieu en dehors des heures de cours pour comparer ce qu'ils avaient appris avec la réalité qu'ils peuvent observer ici.

Les étudiants étrangers qui viennent en Chine ont compris que maîtriser la langue du pays ne suffisait pas pour être concurrentiel sur le marché international. Outre le chinois, ils choisissent une autre option pour approfondir une matière. « La qualité de l'enseignement supérieur en Chine s'améliore année après année et peut ainsi être reconnue à une plus large échelle de par le monde. Pour l'instant, il existe des accords de reconnaissance mutuelle de diplômes entre la Chine et 34 États et unités territoriales », déclare Zhang Xiuqin, directeur du Département pour la coopération et les échanges internationaux au ministère de l'Éducation.

Porte ouverte à l'emploi

Le dynamisme de l'économie chinoise attire aussi nombre de multinationales qui viennent y installer des filiales ou succursales. C'est la porte ouverte aux talents qui ont des ambitions internationales. Ayant une vitalité débordante, la société chinoise offre une multitude d'opportunités aux étudiants étrangers, et ceux-ci croient dans le potentiel considérable du marché chinois où l'offre est prête à satisfaire la demande de ces étrangers afin qu'ils puissent mettre à profit leurs compétences de la meilleure façon qui soit.

Le frère de Sumit Bansal fait de l'importation de chaussures chinoises en Inde. « Je pense que je pourrais gagner plus d'argent que mon frère si je parlais chinois », confie Sumit. Ce dernier a étudié la gestion d'entreprise dans une université indienne, puis il a choisi de terminer ses études en Chine. Une fois diplômé, il souhaite faire du commerce, principalement avec la Chine.

« Les Indiens sont de plus en plus nombreux à vouloir étudier en Chine, car les États-Unis et la Chine leur offrent de meilleures possibilités que l'Inde », explique Binod Singh. Binod enseigne l'hindi à l'ULEB et travaille pour le gouvernement indien afin d'aider les jeunes à venir étudier en Chine. « En général, les étudiants en école de commerce en Inde doivent faire un stage de trois mois; la plupart des étudiants choisissent la Chine quand c'est possible. Je les accompagne dans leur démarche d'admission dans les universités chinoises. C'est très utile pour eux de connaître les autres villes chinoises comme Suzhou. Ils espèrent connaître davantage la Chine, ce qui les aidera beaucoup dans leur travail plus tard », précise Binod.

Dans le sillage de l'intensification des échanges et de la coopération entre la Chine et d'autres pays dans des domaines tels que l'économie, le commerce, le tourisme et les médias, le chinois est maintenant un atout fort recherché par les employeurs. Aussi, les étudiants internationaux sont les mieux placés pour répondre à cette demande croissante. Ils viennent en Chine peut-être pour l'amour de sa langue ou de sa culture, mais surtout parce qu'ils voient dans ce pays un terreau fertile et propice à leur épanouissement professionnel, en raison de sa croissance économique exceptionnelle.