Lors de l'interview, M. Armengaud nous a également parlé de son impression du pianiste chinois Lang Lang. « La musique c'est de l'énergie et Lang Lang a de l'énergie. C'est sa principale qualité. Cette énergie l'amène parfois à jouer comme un acteur », analyse-t-il.

Pour ses coopérations futures avec la Chine, M. Armengaud a déjà plusieurs idées. D'abord quelques concerts à quatre mains avec un pianiste chinois. « Soit avec un collègue, soit avec un jeune très doué. Je pense que cela nous apportera réciproquement quelque chose », a estimé le pianiste. Un autre travail important consiste à combiner la musique occidentale et la musique traditionnelle chinoise. « Cette année, j'ai trouvé des œuvres européennes influencées par la Chine. À présent, il faut que je trouve des œuvres chinoises », a déclaré le pianiste qui s'intéresse aux instruments musicaux chinois, notamment au violon chinois et au guzheng. Selon lui, ce genre de travail représente la mondialisation et l'ouverture du monde. Il faut justement trouver le point d'accroche et créer ainsi des dialogues de culture, sans perdre les identités. « C'est comme le tissage d'une tapisserie ».