Jean Reno (centre) participe à la cérémonie d'inauguration. (Photographe: Cai Yintong)
Tapis rouge sur les Champs-Élysées. La première édition du Festival du cinéma chinois en France a été inaugurée le 25 janvier à 18 h à Paris. Ce sont les salles du prestigieux cinéma Gaumont Marignan, au cœur de la capitale française, qui ont accueilli cet évènement. La salle était remplie d'invités et de journalistes français et chinois. Parmi eux, les stars ne manquaient pas, avec notamment Jean Reno et Jiang Wen, les deux parrains du festival. L'actrice Zhou Yun et l'acteur Wang Xueqi étaient également présents, et leur film Gardes du corps et assassins (Shiyue weicheng) avait été choisi comme film d'ouverture.
Organisé par le Bureau général d'administration d'État de la radio, du film et de la télévision de Chine et le Centre culturel de Chine à Paris, le festival se déroule dans quatre villes françaises : Paris, Lyon, Toulouse et Versailles. C'est avec le double objectif de faire découvrir au public français le formidable dynamisme du cinéma chinois d'aujourd'hui, et de répondre au désir mutuel des artistes et des professionnels chinois et français de mieux se connaître, que le Festival du cinéma chinois en France a été créé. Les rencontres professionnelles organisées à cette occasion seront, pour la première fois, une plate-forme officielle pour le développement de nos échanges et de nos projets communs. Après la récente signature de l'accord de coproduction cinématographique franco-chinois, le festival marque un nouveau pas dans la coopération et les échanges culturels franco-chinois. Un contrat de coopération sur un film sera signé durant le festival entre les cinématographes chinois et le groupe Pathé, a confirmé le président du groupe.
Du 26 janvier au 8 février, une sélection de douze films sera présentée au public français. La liste illustre la grande diversité du cinéma chinois moderne, et compte notamment de grands succès commerciaux comme Tremblement de Terre à Tangshan (Tangshan dadizhen), la comédie noire Voyage d'enfer (Ren zai jiongtu), ou encore le dessin animé Le rêves des Jinsha (Menghui jinshacheng).
Après une allocution de l'ambassadeur de Chine en France, Kong Quan, le film a pu commencer. (Cai Yintong)
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