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Urumqi aujourd'hui, à travers les yeux d'une professeure américaine

Wendy Wang, professeure américaine de langue anglaise à l'Université du Xinjiang
Wendy Wang, professeure américaine de langue anglaise à l'Université du Xinjiang

Wendy Wang, professeure américaine de langue anglaise à l'Université du Xinjiang possède une longue histoire avec Urumqi. Elle est arrivée pour la première fois dans cette ville il y a 10 ans, avant d'épouser un habitant local et de s'installer à Urumqi avec ses deux enfants. « Je trouve que la vie est agréable à Urumqi, même plus que dans ma ville natale », a-t-elle expliqué dans une interview à China.org.

« Je pense que le but des étrangers qui se rendent dans le Xinjiang est de mieux comprendre cette région chinoise. Malgré une population moins nombreuse que dans d'autres provinces du pays, le Xinjiang est quand même unique et joue un rôle important en Chine. L'histoire de la Chine contemporaine n'est pas seulement celle de Shanghai, de Shenzhen ou de Pékin, et il ne faut pas oublier le Xinjiang. Je pense que les gens doivent visiter cette région, notamment les villes comme Kachgar et Hotan qui sont vraiment exotiques. »

Wendy Wang, qui est l'un des trois professeurs étrangers de langue anglaise dans cette université, possède une riche expérience dans ce domaine, ayant auparavant travaillé 20 ans comme professeur à Taiwan. Au sujet du niveau linguistique de ses étudiants, surtout ceux issus des minorités ethniques, elle indique en souriant : « Certains sont vraiment bons, car il y a tellement de ressources disponibles. Aujourd'hui grâce à l'Internet, on peut facilement télécharger des chansons en anglais, du matériel pédagogique, des films ou des séries télé. Cela contribue à un niveau moyen assez élevé. »

Concernant les incidents du 5 juillet 2009 à Urumqi, sa réponse est assez détendue. « Ces incidents ont eu quelques effets sur moi, notamment à travers les restrictions sur les appels internationaux et sur l'Internet. Mais en tant qu'étrangère, je n'étais pas vraiment concernée. [...] Aujourd'hui, cependant, si vous vous promenez le soir dans les rues, vous verrez que les bus sont pleins. Les gens n'ont plus peur, la confiance revient, et les habitants se sentent plus en sécurité », a-t-elle conclu.

 

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french.china.org.cn     2010/10/22

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