Tseten Dorje, successeur du courant Jomolung de l'opéra tibétain
Selon le Bureau de la culture de la région autonome tibétaine, à partir de cette année, le Tibet accordera une somme consacrée à la protection du patrimoine culturel immatériel. 21 éléments à l'échelle nationale et régionale ont été classés sur la liste de protection, dont huit courants de l'opéra tibétain en tant que projets importants.
Chacun bénéficiera de plus de 200 000 yuans, destinés à maintenir le personnel de l'opéra, former les successeurs et améliorer les installations actuelles.
L'opéra tibétain, doté d'une histoire de plus de 600 ans et renommé comme « fossile vivant de la culture tibétaine », a été approuvé en 2006 par le Conseil des Affaires d'État chinois pour être inscrit sur la première liste du patrimoine culturel immatériel. En 2009, il a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.
Depuis le lancement du projet de protection du patrimoine culturel immatériel au Tibet en 2005, la Chine et la région autonome ont investi plus de dix millions de yuans dans les enquêtes, les recherches, la protection et la transmission de l'opéra tibétain. Du fait de la recréation de nombreuses équipes non gouvernementales d'opéra tibétain, la formation de successeurs des artistes actuels et de la publication d'une grande quantité de livres et vidéos sur l'étude artistique, l'opéra tibétain connaît un grand renouveau. |