En tant que romancière, je suis toujours la recherche de matériau concernant la vie sociale dans les romans et dans les autres œuvres d'art fictif. Dans « Le pousse-pousse » de Lao She, l'auteur a créé Xiangzi, un fermier privé de ses parents et de sa petite ferme, peut-être à cause d'une catastrophe naturelle ou d'une guerre, bien que Lao She n'en est jamais précisé la raison exacte.
Le personnage se rend à Beijing, où il devient tireur de pousse-pousse et gagne péniblement sa vie grâce à son corps solide. Dans « La Boutique de la famille Lin » de Mao Dun, un commerçant d'une petite ville du sud-est survit tant bien que mal, jusqu'à finalement faire faillite. L'auteur ne dit pas où est allé le propriétaire qui a fait faillite, mais je pense qu'il s'est probablement rendu à Shanghai, une grande ville pleine d'opportunités.
Dans « La famille » de Ba Jin, le protagoniste Jue Hui, avec ses idées modernes et ses grandes aspirations, rêvait de sauver une société qui était devenue corrompue, mais qui n'a pas réussi à garder ses proches ni même son propre amour.
Par désespoir de cause, il a quitté sa maison et a pris un bateau en amont. « L'eau continue à couler vers l'avant. Elle l'emportera dans une ville inconnue », écrit l'auteur. Si M. Ba Jin n'a pas mentionné le nom de la ville, nous savons que l'auteur lui-même est allé à Shanghai.
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