Une conférence dansée sur l'épopée de la danse, pleine d'humour dans laquelle le spectateur est invité à participer
A Pékin, 24 avril
A Shanghai, Shanghai Opera House, 26 avril
«Je crois que le plus intéressant pour moi, à travers ce solo, c'était de toucher peut-être l'aspect formidablement trop sérieux que les danseurs et même le public ont tendance à associer à la danse, ce lieu commun de se dire que l'humour et la danse ne vont pas ensemble.» a déclaré Dominique Boivin.
Créé en 1994 et complété en 1999, ce solo fantaisiste et teinté d'ironie retrace les grandes étapes de l'histoire de la danse depuis ses origines préhistoriques à nos jours. Dominique Boivin nous invite avec humour et légèreté à un voyage dans le temps. Le premier tableau donne immédiatement le ton : le chorégraphe entre sur scène à quatre pattes et explique, impassible, que «les origines de la danse ne sont pas très précises». Suivent les petits et grands faits marquants de l'histoire de la danse, exposés avec l'aide d'un bric-à-brac d'objets hétéroclites, un petit bout de dentelle pour la danse baroque, un voile pour Loïe Fuller, une longue robe noire pour Martha Graham, des bâtons pour Oskar Schlemmer, jusqu'aux baskets du hip-hopeur. Autant de clins d'œil référencés qui n'excluent pas un plaisir universel.
|