Des scientifiques de plusieurs pays ont accès aux échantillons lunaires chinois Chang'e-5 à des fins de recherche scientifique
L'Administration nationale de l'espace de Chine (ANEC) a annoncé jeudi que des scientifiques de plusieurs institutions en France, en Allemagne, au Japon, au Pakistan, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ont été autorisés à emprunter des échantillons lunaires collectés par la mission Chang'e-5 à des fins de recherche scientifique.
Lors d'une cérémonie tenue à Shanghai à l'occasion de la Journée de l'espace, l'agence a précisé que sept institutions réparties dans six pays bénéficieront de cet accès.
Les institutions autorisées sont l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP) en France, l'Université de Cologne en Allemagne, l'Université d'Osaka au Japon, la Commission de recherche sur l'espace et la haute atmosphère du Pakistan (SUPARCO), l'Open University au Royaume-Uni, l'Université Brown aux Etats-Unis et l'Université d'Etat de New York à Stony Brook aux Etats-Unis.
En 2020, la mission chinoise Chang'e-5 a récupéré des échantillons de la Lune pesant environ 1.731 grammes.
Shan Zhongde, chef de l'ANEC, a souligné que le programme d'exploration lunaire chinois repose sur les principes d'égalité, de bénéfices mutuels, d'utilisation pacifique et de coopération gagnant-gagnant, partageant les réalisations avec la communauté internationale.
Selon lui, l'ANEC continuera d'accepter les demandes internationales de recherche sur les échantillons lunaires, exprimant l'espoir que les scientifiques du monde entier fassent de nouvelles découvertes qui élargissent les connaissances humaines et profitent à l'humanité.
En novembre 2023, l'ANEC a donné la possibilité aux chercheurs du monde entier de soumettre une demande d'emprunt d'échantillons lunaires de la mission Chang'e-5. Fin décembre 2023, elle avait reçu 24 demandes émanant de 11 pays et organisations internationales.