Des journalistes de 16 pays se disent impressionnés par la prospérité du Xinjiang

« Ce fut un voyage incroyable. Je suis émerveillé par la richesse culturelle et la diversité », a déclaré Torbjorn Sassersson, rédacteur en chef du média suédois News Voice. « Le Xinjiang est différent de ce que rapportent les médias occidentaux, alors peut-être qu’ils devraient venir ici », a ajouté M. Sassersson.

M. Sassersson est l'un des 17 journalistes de 16 pays qui ont participé à une tournée dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) du 15 au 23 juin. Ils se sont dits impressionnés par le haut niveau de développement économique du Xinjiang, sa diversité culturelle et son atmosphère sociale harmonieuse après avoir visité la ville de Yining, le comté de Kuqa, le comté de Xayar et la ville d’Urumqi.

Le Xinjiang intègre efficacement la numérisation à la fabrication automobile dans la chaîne de production, et GAC Motor au Xinjiang en est un exemple frappant.

Revaz Didberashvili, du groupe médiatique géorgien Rustavi 2, a indiqué que la propreté de l'usine d'assemblage de voitures était étonnante et qu'il avait été impressionné par l'atmosphère harmonieuse entre les travailleurs pendant leurs opérations. Il a déclaré que les constructeurs automobiles chinois deviendraient bientôt des concurrents majeurs sur le marché mondial.

Le Xinjiang est proche de 13 grands pays commerciaux, et son système logistique pratique offre des coûts inférieurs aux fournisseurs, a noté Luo Haitian, directeur général de la succursale de GAC Motor au Xinjiang.

M. Luo a déclaré que les véhicules de l'entreprise étaient déjà été exportés vers l'Asie centrale et que l'entreprise prévoyait également de continuer à se développer sur les marchés étrangers pour mieux tirer parti des avantages du Xinjiang.

Sayed Ahmed Redha, chroniqueur du Alayam Bahrain, un journal de Bahreïn, a affirmé que les véhicules chinois gagnaient en popularité à Bahreïn, car ils peuvent répondre à la demande locale. Il a déclaré que les véhicules chinois, équipés de technologies modernes, étaient très compétitifs par rapport aux marques d'autres pays.

De janvier à avril 2024, le commerce extérieur du Xinjiang a totalisé 137,9 milliards de yuans (18,99 milliards de dollars), en hausse de 49,5% sur un an, selon les données des douanes d'Urumqi.

Le 16 juin, ce groupe de journalistes étrangers a visité le port de Khorgos, l'un des ports les plus importants du Xinjiang.

Zheng Weiguo, directeur général du département commercial du service de trains de fret Chine-Europe au Port terrestre international du Xinjiang, a déclaré qu'environ 100 conteneurs étaient expédiés quotidiennement à l'étranger depuis le port et que les opérations fonctionnaient à pleine capacité.

Il a souligné que le Port terrestre international d'Urumqi était un élément essentiel de la Zone de libre-échange d'Urumqi, qui reflète le solide commerce extérieur du Xinjiang. M. Zheng a déclaré qu'ils prévoyaient d'augmenter la fréquence des services ferroviaires express Chine-Europe afin de renforcer la capacité de transport et l'ouverture du pays.

Mustafina Almira, rédactrice en chef du journal ouzbek Angrenskaya Pravda, publié en russe et en ouzbek, a déclaré que les ports du Xinjiang facilitaient grandement le libre-échange.

Elle a indiqué que les ports favoriseraient sans aucun doute le commerce et renforceraient la coopération entre les pays, rendant la collaboration encore plus forte.

Au cours de la visite, nous avons constaté que la plupart des entreprises manufacturières du Xinjiang étaient équipées d'installations complètes de production d'énergie propre, notamment dans les secteurs de l'automobile, du textile et de la pharmacie.

Les initiatives en matière d’énergie propre ne sont pas seulement exploitées au sein des entreprises industrielles, mais sont également actives dans les régions désertiques inhabitées du Xinjiang.

Lors de la visite le 19 juin du parc industriel photovoltaïque de 250 000 kilowatts situé dans le comté de Xayar, un projet de transition à faibles émissions de carbone développé par Power China, une entreprise leader dans la conservation de l'eau et la construction hydroélectrique, les journalistes se sont encore une fois dits impressionnés par le projet.

Mme Almira a salué ce projet intégré, qui combine gestion environnementale, agriculture écologique et production d'énergie photovoltaïque. Elle a exprimé le désir que l'Ouzbékistan collabore avec la Chine dans ces domaines, car l'Ouzbékistan bénéficie de plus de 300 jours de soleil par an.

Elle a ajouté que l'Ouzbékistan disposait d'un grand potentiel et d'une base solide pour la coopération avec la Chine dans le développement du photovoltaïque. Elle a souligné que ce type de projet fournit non seulement de l'énergie verte, mais crée également des emplois, tout en abordant des problèmes écologiques tels que la désertification. « La Chine donne un exemple louable », a ajouté Mme Almira.