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Une Chine plus ouverte apportera plus d’opportunités au monde

French.china.org.cn | Mis à jour le 25. 03. 2024 | Mots clés : Li Qiang, FDC
french.china.org.cn | 25. 03. 2024


Dimanche, le Premier ministre chinois Li Qiang a rassuré les chefs d’entreprise mondiaux avec force en ce qui concerne l’économie de la Chine et son ouverture résolue, déclarant lors d’un important forum à Beijing que l’économie chinoise avait une forte résilience, un vaste potentiel et une vitalité suffisante, et qu’une Chine de plus en plus ouverte apporterait plus d’opportunités au monde.

Plus de 110 chefs d’entreprise et universitaires mondiaux, dont un nombre remarquable de dirigeants américains, se sont rendus à Beijing pour le Forum sur le développement de la Chine (FDC), montrant ainsi la confiance et l’engagement des entreprises mondiales envers le marché chinois, alors que l’économie chinoise continue de se redresser et que le pays continue d’ouvrir son marché au monde.

Au-delà de leur forte présence au forum, de nombreux dirigeants de multinationales ont exprimé de façon explicite leur intention d’accroître leurs investissements sur le marché chinois, certains affirmant qu’« investir en Chine, c’est investir dans l’avenir ». La présence en masse d’entreprises mondiales constitue un vote de confiance dans l’économie chinoise et met en lumière les limites des tentatives de certains politiciens occidentaux d’éloigner les multinationales de la Chine en soutenant un découplage économique et en dénigrant la Chine.

Dans un discours prononcé dimanche à l’ouverture du FDC, Li Qiang a indiqué que la reprise économique de la Chine continuait de se consolider et de se renforcer, et que de nouvelles industries, de nouveaux modèles commerciaux et de nouveaux moteurs de croissance continuaient de croître. « L’économie chinoise est très résiliente, présente un grand potentiel et une vitalité suffisante, et ses fondamentaux positifs à long terme n’ont pas changé », a-t-il fait remarquer.

Le Premier ministre chinois a également évoqué la poursuite inébranlable par la Chine d’un développement de haute qualité et d’une ouverture de haut niveau. « Une Chine de plus en plus ouverte apportera certainement plus d’opportunités de coopération gagnant-gagnant au monde », a-t-il ajouté, notant que la Chine était prête à partager les grandes opportunités de son développement continu.

Organisé depuis l’an 2000 par le Centre de recherche sur le développement du Conseil des affaires d’Etat, le FDC est devenu une plateforme importante pour les échanges entre les chefs d’entreprise chinois et mondiaux. Environ 400 personnes ont assisté à la cérémonie d’ouverture, dont les dirigeants de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des dirigeants de multinationales.

Plus de 110 invités internationaux, dont des chefs d’entreprise et des universitaires, se sont inscrits à cet évènement de deux jours et les dirigeants d’un grand nombre d’entreprises du Fortune Global 500 étaient également présents, notamment les dirigeants d’Apple, de Mercedes-Benz et de HSBC.

De façon notable, le nombre de chefs d’entreprise américains présents au FDC a connu cette année une augmentation significative. La présence de grandes entreprises américaines de semi-conducteurs, comme Qualcomm, Micron et AMD, est aussi à souligner. Sur les plus de 80 dirigeants recensés, plus de 30 venaient des Etats-Unis, soit environ 40 %.

« Si je compare la participation américaine à celle de l’année dernière, celle-ci a probablement été multipliée par deux à deux fois et demie », a déclaré dimanche Stephen Orlins, le président du Comité national sur les relations sino-américaines, en marge du FDC. Selon lui, cette augmentation est due à la fin de la pandémie de Covid-19 et au fait que de nombreuses entreprises veulent comprendre l’orientation des politiques économiques de la Chine.

Stephen Orlins note qu’il y a eu une série d’engagements de haut niveau entre la Chine et les Etats-Unis depuis avril 2023, et que la relation bilatérale « ne touche plus le fond et s’est quelque peu améliorée », bien qu’il reste encore une importante marge d’amélioration.

« La plupart des participants viennent des Etats-Unis. C’est relativement clair. […] C’est un signal à la fois de l’amélioration des relations sino-américaines et de l’engagement des entreprises américaines sur le marché chinois. En résumé, ces dernières votent avec leurs pieds », explique Wang Yiwei, un professeur de la Faculté des relations internationales affiliée à l’Université Renmin de Chine, qui a participé au FDC.

Les entreprises américaines sont soumises à une pression croissante, alors que Washington continue de prôner des restrictions radicales sur le commerce sino-américain, en particulier dans les industries de haute technologie, dans le cadre de sa tentative de « surpasser » la Chine et de contenir sa montée en puissance. Parmi le nombre croissant de mesures de répression contre la Chine, les Etats-Unis cherchent à renforcer davantage les restrictions sur les ventes à la Chine de semi-conducteurs et d’outils permettant la fabrication de ces derniers par les entreprises américaines et occidentales.

Pour autant, cela n’a pas poussé les entreprises américaines à se détourner de la Chine, comme en témoigne le grand nombre d’entreprises américaines présentes au FDC.

« Pour les entreprises américaines, l’engagement envers la Chine et l’implication profonde avec le marché chinois sont, à mon avis, restés inchangés au cours des deux ou trois dernières années », déclarait dimanche Joseph Luc Ngai, président de la société de conseil mondiale McKinsey & Company pour la région Grande Chine.

La forte présence des entreprises américaines au FDC a mis en évidence le fossé entre les milieux d’affaires américains et les politiciens à Washington.

« Le monde des affaires veut juste des relations normales et bonnes, tout comme le peuple américain. Nos politiciens ont une mentalité biaisée. Ils veulent la confrontation », analyse Jeffrey D. Sachs, directeur du Centre pour le développement durable et professeur à l’Université Columbia, qui a assisté à la cérémonie d’ouverture du forum.

Selon lui, le discours du Premier ministre était très professionnel, très clair et très direct sur le fait que la Chine se porte bien. Elle va continuer à bien se porter et elle est ouverte aux affaires pour le monde entier. « J’ai trouvé que le message était correct et très clair », assure-t-il.

De nombreux dirigeants d’entreprises mondiales ont été encouragés par le message clair sur le développement et l’ouverture continus de la Chine.

« J’ai trouvé que ce discours était très utile pour comprendre les priorités de la Chine sur la façon dont l’économie va continuer à se développer. […] Les opportunités sont colossales et l’opportunité de continuer à s’associer avec différentes institutions sur ce marché est très bonne. Nous sommes très confiants vis-à-vis de l’économie chinoise dans les années à venir », a indiqué Timothy Creber, le directeur général des opérations chinoises d’American Express.

Certaines entreprises mondiales ont par ailleurs exprimé leur volonté d’accroître leurs investissements sur le marché chinois.

Nicolas Hieronimus, le PDG de L’Oréal, qui a assisté au FDC, a affirmé que L’Oréal continuerait d’investir en Chine et qu’investir en Chine, c’était investir dans l’avenir. « Nous pensons que la prochaine Chine reste la Chine - et nous continuerons à nous développer en Chine, pour la Chine et avec la Chine », a-t-il fait savoir.

La Chine a fait de l’attraction des investissements étrangers une priorité absolue cette année, prenant une série de mesures pour élargir davantage l’accès au marché pour les entreprises mondiales et améliorer l’environnement des affaires.

Mardi dernier, le Conseil des affaires d’Etat chinois a publié un plan d’action en 24 points pour attirer les investissements étrangers et vendredi dernier, la Chine a publié sa première liste négative à l’échelle nationale pour le commerce transfrontalier des services, laquelle ouvre davantage de domaines aux investisseurs mondiaux.


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Source:french.china.org.cn