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Les tentatives de dénigrer la nouvelle Loi sur la sécurité de Hong Kong critiquées

French.china.org.cn | Mis à jour le 21. 03. 2024 | Mots clés :
french.china.org.cn | 21. 03. 2024

Mercredi, des officiels ont fermement condamné certains politiciens occidentaux pour avoir critiqué la nouvelle Loi sur la sécurité nationale (LSN) de Hong Kong, affirmant que ces attaques ne pouvaient pas empêcher la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong d’accomplir un plus grand succès.

La RAS appliquera l’ordonnance sur la sauvegarde de la sécurité nationale samedi à la suite de son approbation à l’unanimité mardi par le Conseil législatif (LegCo) hongkongais. Cette loi a été créée pour prévenir et punir cinq types d’actes menaçant la sécurité nationale, notamment la trahison, le vol de secrets d’Etat et l’espionnage.

Certains politiciens occidentaux ont critiqué cette ordonnance, affirmant qu’elle porterait atteinte à la liberté de Hong Kong. Parmi ceux qui se sont montrés critiques, on peut citer David Cameron, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, et Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Dans une déclaration vigoureuse publiée mercredi, un porte-parole du Bureau du commissaire du ministère des Affaires étrangères à Hong Kong a réfuté les remarques de David Cameron, soulignant que cette nouvelle Loi sur la sécurité, légiférée en vertu de l’article 23 de la Loi fondamentale, n’affecterait pas le haut degré d’autonomie de Hong Kong et protégerait pleinement les activités normales des institutions et des personnels étrangers dans la RAS.

Le porte-parole a noté que la déclaration conjointe sino-britannique ne donnait pas au Royaume-Uni le droit d’interférer dans les affaires de Hong Kong après la rétrocession de la ville à la mère patrie en 1997. Il a exhorté les politiciens britanniques à abandonner l’illusion de continuer à colporter l’influence coloniale dans la ville et à cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et de la RAS.

Dans une déclaration séparée, le Bureau du commissaire a appelé l’UE à reconnaître le large soutien de la population de Hong Kong à cette législation, affirmant que celle-ci devrait fournir une protection juridique solide pour le développement et l’ouverture de haute qualité de la ville, mieux protéger les propriétés des résidents locaux, renforcer la confiance des investisseurs locaux et étrangers, et créer un environnement des affaires plus sûr, plus pratique et plus efficace.

Mercredi, le gouvernement hongkongais a également condamné un certain nombre de pays, d’organisations et de politiciens occidentaux, qui font continuellement des déclarations calomnieuses, hautement trompeuses et fausses sur l’ordonnance.

Un porte-parole du gouvernement de la RAS a souligné que cette ordonnance était largement soutenue par divers secteurs à Hong Kong, aidant la ville à prévenir, arrêter et punir efficacement les actes mettant en danger la sécurité nationale.

Chris Tang Ping-keung, le secrétaire à la Sécurité de Hong Kong, a déclaré que « seuls ceux qui veulent saper la ville ne veulent pas que Hong Kong ait une loi pour protéger la sécurité nationale ».

De nombreux experts des affaires de Hong Kong ont également critiqué cette campagne de diffamation.

Grenville Cross, avocat principal et ancien directeur des poursuites publiques de la RAS de Hong Kong, a fait remarquer que certains politiciens occidentaux ne considéraient cette ordonnance que comme « un bâton pour frapper Hong Kong ». Il a souligné que l’allégation principale était qu’elle menaçait les droits des individus.

Or, Grenville Cross estime que cette ordonnance fait au contraire tout pour protéger ces droits, allant plus loin que toute loi dans d’autres juridictions de common law, notamment de l’Australie, du Canada, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

L’analyste britannique des relations politiques et internationales, Tom Fowdy, note qu’il existe une opinion persistante, selon laquelle la ville ne pourrait pas adopter de loi sur la sécurité nationale, mais seulement accepter l’ingérence politique soutenue par l’Occident.

Selon lui, ce point de vue est « absurde », car seuls ceux qui ont tenté d’utiliser la RAS comme une arme contre la Chine portent atteinte aux forces durables de la ville.


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Source:french.china.org.cn