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Le MAE dénonce l’état de la « liberté d’expression » aux Etats-Unis

French.china.org.cn | Mis à jour le 15. 03. 2024 | Mots clés : Etats-Unis,MAE
french.china.org.cn | 15. 03. 2024

Le ministère chinois des Affaires étrangères (MAE) a publié jeudi un rapport, qui présente la vérité et les faits sur la « liberté d’expression » aux Etats-Unis. Celui-ci souligne que les Etats-Unis ont longtemps prétendu défendre leur liberté d’expression tout en poursuivant deux poids et deux mesures, dissimulant la manipulation politique intérieure et l’injustice sociale par des slogans politiques vides et un masque moral hypocrite.

Selon ce rapport, la « liberté d’expression » aux Etats-Unis n’est pas « digne de ce nom », car le public américain ne se sent pas libre de dire ce qu’il veut, et il a fini par voir clair et se lasser des slogans et des promesses hypocrites des politiciens.

Aux Etats-Unis, les luttes politiques piétinent la liberté d’expression, l’ingérence dans la presse menace la liberté d’expression et les médias sociaux violent la liberté d’expression. Sur la scène internationale, les Etats-Unis rêvent de continuer à parler au nom de tous, entravant la démocratisation des relations internationales par des pratiques hégémoniques, détruisant l’environnement de l’opinion publique internationale avec des campagnes de diffamation et trompant la communauté internationale avec des images à leur propre gloire et une rhétorique grandiloquente.

Dans un sondage national réalisé en 2022 par le New York Times et le Siena College, 66 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne croyaient pas que les Américains jouissaient de la liberté d’expression et 8 % ont déclaré qu’il n’y avait « pas de liberté d’expression du tout ». Selon une étude menée par l’Université de Stanford, les groupes politiques ont par ailleurs utilisé les médias pour diffuser de fausses informations, afin d’interférer avec l’élection présidentielle de 2016, les sites de fausses informations recevant jusqu’à 159 millions de visites, soit 0,64 visite par adulte américain.

Le rapport du ministère mentionne également que les Etats-Unis violent la liberté d’expression sur son propre territoire en manipulant les informations sur l’épidémie et en réprimant les voix qui disent la vérité. Une femme médecin d’origine chinoise, Helen Zhu, qui a mis en garde contre l’épidémie aux Etats-Unis et a rapporté les résultats des tests, a fait l’objet d’une « obligation de silence » par l’administration. Le capitaine Crozier, qui avait dit la vérité en ce qui concernait l’épidémie sur le porte-avions USS Roosevelt, a quant à lui été limogé.

Certains fonctionnaires du département d’Etat et du département de la Défense des Etats-Unis, qui ont osé dire la vérité, ont également été licenciés. Anthony Fauci, un expert en maladies infectieuses connu pour être le « capitaine anti-épidémique » des Etats-Unis, a de façon surprenante « disparu » à plusieurs reprises.

Dans le même temps, les Etats-Unis manipulent la liberté d’expression dans les pays étrangers en contrôlant l’opinion publique internationale, afin de maintenir leur hégémonie. Les Etats-Unis utilisent les médias sociaux pour mener une guerre psychologique parallèlement à des opérations militaires dans d’autres pays, et répriment la rhétorique anti-guerre.

Ils utilisent la « liberté d’expression » pour pratiquer deux poids et deux mesures, créant un écran de fumée et prétendant que d’autres pays diffusent de « fausses informations », tandis qu’ils publient eux-mêmes divers rapports accusateurs basés sur de fausses informations pour détourner l’attention de la communauté internationale des méfaits des Etats-Unis. Le 4 mai 2022, le sénateur américain Rand Paul s’est exprimé sans détour lors d’une audition au Sénat : « Savez-vous qui est le plus grand propagateur de désinformation de l’histoire du monde ? Le gouvernement des Etats-Unis. »

Selon le rapport publié par le MAE, les médias américains ont une interprétation unilatérale des évènements d’actualité et une couverture malveillante des informations liées à la Chine. Les médias américains ont par exemple présenté le retrait des universités américaines du classement mondial des universités et des classements professionnels comme un « acte juste contre la tyrannie de l’enseignement supérieur américain », mais ils ont interprété le retrait de certaines universités chinoises du classement mondial comme reflétant une « politique de la porte fermée » de la part de la Chine dans le domaine des sciences.

Les Etats-Unis appliquent deux poids et deux mesures en matière de liberté d’expression dans le domaine de l’Internet, stigmatisant la Chine pour ce qu’ils qualifient d’« autoritarisme numérique » et surnommant l’Inde la « capitale de la coupure de l’Internet numérique ».

Dans le même temps, ils ont promu la formation d’une « Alliance pour le futur d’Internet », qui prétendait construire « un avenir ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sûr », tout en excluant la Chine, la Russie et d’autres pays. Ce faisant, les Etats-Unis tentent de former un petit cercle fermé et exclusif, et de créer une fracture numérique et une confrontation de bloc dans le domaine de l’Internet.

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Source:french.china.org.cn