Les autorités réfutent le prétendu « travail forcé » des Ouïgours dans le Xinjiang

Jeudi, les députés de la délégation de la région autonome ouïgoure du Xinjiang de la 14e Assemblée populaire nationale (APN, l’organe législatif suprême de Chine) ont réfuté les allégations concernant l’existence d’un prétendu « travail forcé » dans l’industrie du coton.

Akrem Memetmin, le chef du Parti du village de Sayimeli dans le xian de Luntai (Sud du Xinjiang), a déclaré lors d’une table ronde ouverte de la délégation organisée en marge de la session annuelle en cours de l’APN, que les villageois n’avaient jamais besoin d’être « forcés » de planter du coton, car ils savaient qu’ils pouvaient en obtenir un bénéfice substantiel.

Ces remarques ont été faites en réponse à une question du journal China Daily concernant la décision des Etats-Unis d’imposer des sanctions sur les produits en coton de la région en raison de ces allégations de « travail forcé ». Depuis 2020, les Etats-Unis et leurs alliés mènent une campagne de répression contre l’industrie du coton du Xinjiang sous couvert de ces allégations.

« Les machines ont déjà remplacé la majeure partie de la main-d’œuvre à différents stades de la culture du coton dans le village. Comment pourrions-nous forcer les machines à travailler? », a fait remarquer Akrem Memetmin, qui a souligné que la plupart des habitants du village vivaient de la production de coton.

« Les villageois utilisent désormais des drones pour pulvériser les pesticides. De plus, des tracteurs autonomes sont utilisés pour semer les graines et récolter le coton. Les gens préfèrent utiliser des machines pour la cueillette du coton, car celles-ci peuvent aider à réduire le coût de 75 %. […] Au nom des villageois de souche ouïgoure, je veux dire quelque chose du fond du cœur. Nous avons acheté des voitures et des maisons, et amélioré nos conditions de vie grâce au coton. Nous n’avons pas besoin d’être "forcés" de gagner plus d’argent », a-t-il ajouté.

Jin Zhizhen, le vice-président du Comité régional du Xinjiang de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), a indiqué que le Xinjiang était la plus grande base de production de coton de qualité en Chine depuis les années 1990 et la production annuelle a dépassé les 5 millions de tonnes pendant cinq années consécutives.

Selon lui, le développement de l’industrie du coton peut stimuler le développement d’autres industries connexes, telles que le textile et les machines agricoles, ce qui peut créer plus d’opportunités d’emploi pour la population locale et augmenter ses revenus.

« La répression de l’industrie cotonnière du Xinjiang sous prétexte d’un prétendu travail forcé vise en réalité à faire perdre leur emploi aux villageois et à les faire retomber dans la pauvreté. En freinant le développement du Xinjiang, les Etats-Unis visent à contenir le développement de la Chine, […] mais les Etats-Unis n’y parviendront pas et les produits en coton du Xinjiang continueront d’être populaires à travers le monde », affirme Jin Zhizhen.