Les deux sessions attirent l'attention internationale, alors que le développement de la Chine renforce la confiance du monde dans la reprise mondiale

Les médias internationaux et les diplomates étrangers accordent une grande attention aux deux sessions en cours, alors qu’ils attendent de ces événements politiques annuels les dernières informations sur la Chine, qui est un moteur dynamique pour la reprise mondiale et un stabilisateur important dans un monde rempli de turbulences.

Les deux sessions, au cours desquelles les législateurs nationaux et les conseillers politiques chinois discutent et fixent les objectifs de développement social et économique pour l'année, représentent une fenêtre clé permettant au monde d'apprendre et de comprendre la Chine, alors que des termes tels que « nouvelles forces productives de qualité », « développement de qualité », « modernisation chinoise » et « diplomatie de grande puissance aux caractéristiques chinoises » sont devenues des expressions populaires largement débattues et rapportées par les médias et les observateurs étrangers.

Des analystes chinois ont souligné que la Chine était aujourd'hui étroitement liée au monde et qu'elle partageait un avenir commun avec lui. Ils ont noté que c'est la raison pour laquelle d'autres pays attendent avec impatience de voir un développement et une ouverture de haute qualité de la Chine, car cela apportera des opportunités pour la croissance économique mondiale. « La modernisation chinoise apportera des expériences et des connaissances fructueuses aux pays qui explorent la voie de leur développement futur, en particulier ceux du Sud », ont avancé ces analystes.

Les yeux tournés vers la Chine

Les ambassadeurs étrangers contactés par le Global Times ont indiqué accorder une grande attention aux deux sessions, notamment sur les thèmes du développement, de la politique économique et de la protection environnementale.

C'est la troisième année que l'ambassadeur sud-africain en Chine, Siyabonga Cwele, est invité à assister aux deux sessions. M. Cwele a déclaré que cela l'aidait à en apprendre davantage sur les tendances économiques et politiques de la Chine.

« Je crois que les relations de coopération entre l'Afrique du Sud et la Chine continueront à se développer, ce qui se reflète non seulement dans les domaines économique et commercial, mais aussi dans la coopération avec les entreprises chinoises dans la lutte contre le changement climatique. Je pense que les relations de coopération entre nos deux pays vont certainement s'améliorer de plus en plus », a-t-il affirmé au Global Times.

L'ambassadeur de Malte en Chine, John Busuttil, a indiqué au Global Times : « Je suis en Chine depuis un an, mais c'est la première fois que j'assiste aux deux sessions. J'ai été très impressionné par la chorégraphie de l'ensemble de l’événement ».

Selon le rapport d'activité du gouvernement présenté mardi par le Premier ministre chinois Li Qiang, la Chine se fixera un objectif de croissance économique d'environ 5% cette année, un taux que des analystes ont qualifié d'« ambitieux ».

« J'espère, et je m’attends à ce que la Chine atteigne cet objectif, surtout si des efforts plus larges sont déployés par la communauté internationale pour désamorcer les tensions géopolitiques et permettre à la mondialisation et aux chaînes d'approvisionnement de prospérer à nouveau », a déclaré M. Busuttil.

« L'économie mondiale ne se porte pas bien à l'heure actuelle, et la croissance de la Chine serait la bienvenue pour tout le monde, en particulier pour nous Européens », a affirmé l'ambassadeur de Malte.

Iven Zyuulu, ambassadeur de Zambie en Chine, a souligné que les deux sessions étaient des réunions très importantes. « La formulation des politiques est également une question de participation, avec tant de personnes impliquées dans l'élaboration de la politique économique », a-t-il été cité dans divers médias. Il s'agit également d'apprendre (de la Chine) comment le pays formule ses politiques liées à des domaines tels que l'économie, les moyens de subsistance et la protection de l'environnement.

Assem Hanafi, ambassadeur égyptien en Chine, a déclaré aux médias qu'il espérait à travers les deux sessions apprendre et comprendre les politiques chinoises visant à consolider et à renforcer la tendance positive de la reprise économique en 2024. « Une Chine prospère et en développement est dans l'intérêt du monde entier, et la prospérité et la stabilité du monde sont également des opportunités pour la Chine », a-t-il déclaré au portail d'information haiwainet.cn, qui appartient au Quotidien du Peuple.

M. Hanafi a noté que l'Égypte participait à l'initiative de « La Ceinture et la Route » proposée par la Chine et qu'elle était devenue un membre officiel du bloc des BRICS, ce qui signifie que l'approfondissement de la coopération entre l'Égypte et la Chine disposait de davantage de plateformes. « L'Égypte apprécie les efforts de la Chine pour promouvoir l'unité entre les pays du “Sud”, et aucun pays ne devrait être laissé de côté dans le processus de modernisation du monde. Tous les pays devraient partager les dividendes du développement et travailler ensemble », a-t-il souligné.

L'ambassadeur de Bolivie en Chine, Hugo José del Prado, a déclaré à la chaîne de télévision publique CCTV que la Chine, en tant que membre du « Sud global » et acteur clé dans le monde multipolaire, apportait au monde de nouveaux concepts de relations internationales. La Bolivie est d'accord avec les principes mis en avant par la Chine concernant les questions internationales, et il est donc très important que des diplomates comme M. del Prado puissent participer aux deux sessions, alors que ce dernier a déclaré être convaincu que lui et ses collègues apprendraient beaucoup et bénéficieraient grandement de leur participation aux deux sessions.

Attention des médias

Outre les diplomates, les deux sessions attirent toujours l'attention des médias internationaux. Cette année, de nombreux journalistes du « Sud » couvrent les événements et ont montré un angle très différent de celui de leurs homologues occidentaux.

Colum Murphy, un journaliste de Bloomberg, a déclaré dans un post récent sur la plateforme X qu'il y avait une augmentation notable du nombre de journalistes étrangers venant de l'étranger pour couvrir les deux sessions. « J'ai entendu des journalistes dire que c'était la première fois que la Chine leur accordait un visa de journaliste en visite après des années d'efforts », a-t-il noté dans son message.

Selon des analystes chinois, « alors que les médias occidentaux de pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni ont toujours tenté de mal interpréter les informations pour exagérer les difficultés auxquelles le développement de la Chine est confronté, ou pour répandre une atmosphère négative sur la société et l'économie chinoises sur la base de reportages préjugés et biaisés, les journalistes du Sud sont enthousiastes et prêts à rendre compte des faits de manière plus pragmatique et objective ».

Igor Calian, journaliste brésilien de TV Bandeirantes, qui a partagé avec le Global Times ses sentiments sur les deux sessions au Grand Palais du Peuple, a déclaré qu'il ressentait la vitalité de la société chinoise et qu'il était confiant dans la croissance économique de la Chine à l'avenir. « L'économie chinoise est très forte et les échanges et la coopération avec la Chine sont très importants pour le développement du Brésil », a-t-il indiqué.

« Certains estiment que le développement économique de la Chine se heurte actuellement à des obstacles. Cependant, la réalité est que la Chine est en pleine transition pour passer des industries traditionnelles vers les secteurs technologiques de pointe. Les progrès du pays dans les domaines des véhicules à énergies nouvelles et électriques, en particulier dans le monde arabe, témoignent de l'avenir économique prometteur de la Chine », a indiqué lundi au Global Times une journaliste de China Arab TV.