Partager la culture du panda avec le monde entier

Par : Norbert |  Mots clés : Partager la culture du panda avec le monde entier
French.china.org.cn | Mis à jour le 09-06-2023

Il y a 2 000 ans, la soie était le symbole de la Chine. Elle a été remplacée par la porcelaine 1 000 ans plus tard et par le thé 1 500 ans plus tard. Aujourd’hui, c’est au tour du panda de symboliser la Chine à l’heure où le pays attache une grande importance à la protection de l’environnement.

En 1869, le naturaliste français Armand David a découvert le panda à Ya’an, pour le faire connaître au monde entier.

Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, « la diplomatie du panda » a permis de renforcer l’amitié entre la Chine et le reste du monde. Jusque dans les années 1980, 24 pandas ont été offerts à d’autres pays, dont 18 provenaient de Ya’an. C’est le panda Ji Ji qui a servi de logo au Fonds mondial pour la nature (WWF). C’est un autre panda de Ya’an, Ba Si, qui a été la mascotte des Jeux asiatiques de Beijing 1990. Ya’an représente plus de la moitié de la surface des Sanctuaires du panda géant du Sichuan, site du patrimoine naturel mondial de l’UNESCO. Par ailleurs, 39,45 % de la superficie de Ya’an a été incluse dans le Parc national des pandas géants, et occupe 27 % de la surface totale de ce dernier, qui s’étend sur le Sichuan, le Shaanxi et le Gansu.

Plus de 150 ans après sa découverte scientifique, le plantigrade est devenu la coqueluche des milieux diplomatique, écologique, culturel et économique.

La meilleure protection de ces animaux consiste à les réintroduire dans la nature. Mais la dispersion de l’habitat des pandas menace leur existence et leur reproduction. La Chine a établi le système de réserves naturelles reposant principalement sur le parc national pour conserver l’authenticité et l’intégrité de l’écosystème. Le pays s’efforce également de renforcer la restauration écologique et la construction de corridors écologiques afin de relier les habitats dispersés, de renforcer les échanges génétiques et de favoriser la diversification génétique de l’espèce. De plus, les activités humaines sont strictement limitées dans le Parc national des pandas géants pour que l’animal vive à l’état sauvage.

Le panda géant appartient à la Chine, mais aussi au monde entier. Nous devons partager la culture du panda avec le monde entier, bâtir une plateforme de coopération internationale et interdisciplinaire sur le panda pour promouvoir la recherche scientifique, la protection et les échanges, et faire rayonner dans le monde entier sa valeur universelle, à savoir la paix, l’amitié, l’harmonie, la persévérance et la bonté.

L’homme et le panda cohabitent, et la protection du panda rime avec la protection de l’être humain. Les autorités de Ya’an ont relogé les populations déplacées de la réserve animalière et construit des villages thématiques du panda pour développer le tourisme écologique, optimisant la protection du parc. Le gouvernement a également développé plusieurs secteurs liés au panda, notamment les produits culturels créatifs, accordant une importance égale à la protection du panda et au développement. Les pandas vivent désormais tranquillement en milieu naturel et les résidents mènent une vie heureuse.

La ville de Ya’an est en train de s’imposer comme « importante destination du tourisme culturel du panda ». Les résidents, qui vivent près des montagnes, ne vivent plus de leur exploitation. Leur mode de production a changé et leur niveau de vie s’est amélioré. Le Parc national des pandas géants, où la présence humaine cède la place à la nature, a étendu l’habitat des pandas et rend la coexistence entre l’homme et la nature harmonieuse.


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Source: La Chine au Présent
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