Un Forum mondial de la communication des jeunes organisé à l'Université Tsinghua à Beijing

Le Forum mondial de la communication des jeunes, qui s'est tenu le 31 mars dans les locaux de la prestigieuse Université Tsinghua à Beijing, a réuni des responsables gouvernementaux, des universitaires, des facultés universitaires, des étudiants et des professionnels des médias pour explorer le rôle de la génération Z, c’est-à-dire les jeunes nés entre 1995 et 2009, dans la communication internationale et la diplomatie publique.

Le forum, axé sur l'autonomisation de ceux que l’on appelle aussi les « Gen Zers », dans la communication mondiale, visait à discuter de stratégies pour construire une communauté internationale plus interconnectée et prospère en exploitant le potentiel des jeunes.

Selon les données démographiques mondiales de 2022 de l'ONU et de la Banque mondiale, la génération Z est actuellement estimée à 2,1 milliards de personnes, soit 27,6 % de la population mondiale.

Xiang Botao, secrétaire adjoint du Comité de l'Université Tsinghua du Parti communiste chinois, a souligné dans son allocution d'ouverture que les Gen Zers sont devenus des participants et des influenceurs importants dans le paysage de l'opinion publique mondiale, notant également l'importance pour les universités de fournir des plateformes pour mettre en valeur les talents de la génération Z sur la scène mondiale, d'amplifier leur voix et de les aider à partager des histoires chinoises à l'échelle mondiale.

Pour améliorer l'efficacité de la communication mondiale, il est essentiel de mettre en synergie les efforts de toutes les parties prenantes, notamment le gouvernement, les entreprises, les groupes de réflexion, les universités et les médias, a de son côté déclaré Zhang Dong, vice-inspecteur du Bureau de la communication internationale du Département de la publicité du Comité Central du Parti communiste chinois.

Selon M. Zhang, « les universités, en particulier, ont un rôle à jouer dans la compréhension des caractéristiques de la génération Z, la construction de systèmes narratifs et l'optimisation des stratégies de communication ciblant ce groupe d'âge particulier ».

Jia Peng, directeur général adjoint du Département de la coopération internationale et des échanges au ministère de l'Éducation, a pour sa part proposé que les universités intègrent la communication internationale dans leurs programmes et encouragent les étudiants à rechercher des opportunités pratiques et à s’intéresser à des problèmes de recherche du monde réel, et il a également exprimé l'espoir d'une recherche plus originale dans la communication internationale par les universités, suggérant de plus grands efforts de la part des universitaires pour présenter la voie de la modernisation de la Chine au reste du monde.

Au cours de l'événement, Zeng Qingkai, rédacteur en chef du China Daily 21st Century English Education Media, et Sun Ming, directeur adjoint de l'Académie des études contemporaines sur la Chine et le monde, ont prononcé des discours liminaires, offrant un aperçu de l'évolution du paysage de la communication internationale. et le rôle central que joue la génération Z dans la représentation de la Chine dans le monde.

Le forum comprenait également un dialogue de jeunes avec des étudiants, des influenceurs et des journalistes de Biélorussie, d'Inde, de Russie, des États-Unis et de Chine, qui ont partagé leurs points de vue uniques sur la promotion de la compréhension entre les nations.

« En fait, j'ai vu les politiques de la Chine être mises en œuvre non seulement par écrit mais dans la pratique », a commenté Kate Kaligaeva, étudiante diplômée originaire de Biélorussie à la Peking University lors du dialogue, partageant son expérience de collaboration avec les médias chinois pour raconter des histoires sur la lutte contre la pauvreté en Chine, les campagnes revitalisation et développement vert. « J'ai vu des infrastructures construites de toutes pièces dans les campagnes, améliorant la vie matérielle et culturelle des villageois », a-t-elle souligné.

Selon Kate Kaligaeva, les membres de la génération Z pourraient aussi présenter efficacement le développement de la Chine au monde en tirant parti de leurs forces et de leurs passions dans des domaines spécifiques pour aider à combler le fossé de compréhension et de confiance entre la Chine et le monde.

Thomas J. Scheuer, étudiant américain de premier cycle à l'Université Tsinghua et professionnel du tennis de table, a exprimé son désir d'introduire davantage d'étrangers en Chine grâce au tennis de table. L’étudiant, qui a joué dans le film chinois Ping Pong : The Triumph, sorti en janvier, a souligné qu'il était essentiel de raconter des histoires chinoises avec passion et d'évoquer les émotions et la force qui sont derrière elles.

Le forum s'est conclu par la publication d'un rapport sur l'autonomisation des Gen Zers dans la communication internationale, délivré par Shi Anbin, professeur à l'École de journalisme et de communication de l'Université Tsinghua.

Enfin, dans son rapport, le professeur Shi a insisté sur l'importance de fournir aux jeunes un environnement d'éducation et de formation ouvert, diversifié, inclusif et innovant pour les aider à développer leurs compétences interculturelles, leurs compétences en communication, leurs capacités de production de contenu et leur potentiel d'impact sur la société.