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La Chine recommande aux passagers des métros, des trains et des avions de continuer à porter un masque

French.china.org.cn | Mis à jour le 31. 03. 2023 | Mots clés : masque,transports publics

Alors que la prévention du COVID-19 en Chine a atteint une transition stable après la rétrogradation de la gestion du virus à une infection de classe B, des discussions ont eu lieu pour savoir s'il est toujours nécessaire ou non de porter un masque dans les transports publics. Malgré l'absence d'exigences obligatoires, les experts conseillent toujours aux passagers de garder leur masque dans le métro, les trains et les avions pour des raisons de santé publique, en particulier pour les groupes vulnérables.

« Il est recommandé aux passagers de porter des masques lorsqu'ils entrent dans des stations de métro bondées pour leur santé, mais ce n'est pas une exigence obligatoire », a annoncé le 29 mars soir le métro de Guangzhou, capitale de la province du Guangdong (sud de la Chine) après que des internautes ont publié des photos de personnes ne portant pas de masques dans le métro sur les plateformes de médias sociaux.

Nanfang Plus a rapporté que l'aéroport international Baiyun de Guangzhou a publié une réponse similaire sur la question de savoir si les passagers doivent ou non porter des masques à l'aéroport. La compagnie China Southern Airlines a pour sa part déclaré que les passagers des vols internationaux doivent porter un masque alors qu'il n'y a pas d'exigence claire pour ceux qui embarquent à bord de vols intérieurs, suggérant toutefois qu'en garder un à portée de main est une bonne idée.

De son côté, le China Railway Guangzhou Group a déclaré qu'il n'avait pas reçu d'avis concernant l’abandon du masque pour les passagers voyageant sur le réseau ferroviaire à grande vitesse chinois.

Parallèlement, alors que les stations de métro de Guangzhou, Shanghai, Chengdu et Nanjing ont supprimé l'obligation pour les passagers de porter un masque, un employé de Beijing MTR travaillant à Beijing a indiqué qu'il sera toujours demandé aux passagers de garder leur masque dans le métro et d’en fournir à ceux qui auraient oublié d’en amener.

La région administrative spéciale de Hong Kong a supprimé l’obligation de porter un masque le 1er mars, les résidents locaux n'ayant désormais plus besoin de porter de masques à l'intérieur, à l'extérieur ni dans les transports publics.

À la mi-février, les plus hauts dirigeants chinois ont souligné lors d'une réunion que l'ajustement et l'optimisation de la politique de lutte contre le COVID de la Chine ont contribué à une transition stable de la gestion du virus en tant qu'infection de classe B, permettant au pays de remporter une victoire décisive dans la prévention du COVID-19 depuis novembre 2022.

Les experts ont pour leur part noté que le port du masque pourrait devenir une mesure non obligatoire compte tenu de la situation actuelle du COVID-19, mais qu'il s'agit toujours d'un moyen efficace de bloquer les maladies infectieuses et qu’il reste donc nécessaire compte tenu du risque élevé actuel de contracter la grippe et l'infection à norovirus.

Bien que le risque d'être infecté par le COVID-19 soit plus faible en raison du pic d'infection passé et des températures qui se réchauffent, le risque de maladie infectieuse du tube digestif augmente généralement, a déclaré le 30 mars dans les colonnes du Global Times Li Tongzeng, médecin en chef du département des maladies respiratoires et infectieuses de l’hôpital You'an de Beijing. Il a suggéré que les membres des groupes à haut risque, tels que les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies sous-jacentes, continuent à porter un masque lorsqu'ils utilisent les transports en commun car ils risquent de développer des symptômes graves, contrairement aux jeunes qui peuvent récupérer rapidement même s’ils sont infectés par la grippe ou le norovirus.

Le 13 mars, la Chine a supprimé le port obligatoire du masque pour les élèves et les enseignants, une nouvelle décision liée à l’assouplissement des mesures de prévention du COVID-19 après que près de 300 millions d'enseignants et d'étudiants à travers le pays sont retournés sur leurs campus en février.

Enfin, a averti le docteur Li, le risque d'infection au COVID-19 pourrait devenir plus élevé au cours du second semestre 2023, car le premier pic d'infection aura passé plus de six mois au cours desquels les gens bénéficient d'une protection vaccinale, assurant que les départements gouvernementaux concernés surveillaient de près la situation de variation du virus.

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Source:french.china.org.cn