La contribution de la Chine à la gouvernance mondiale de la biodiversité

Le matin du 5 mars, la première session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN) s'est ouverte au Grand Palais du Peuple, à Beijing. Lors de la réunion, le Premier ministre chinois Li Keqiang a délivré le Rapport d'activité du gouvernement 2023, au sein du quel le thème de la « protection de l'environnement écologique » est souligné à plusieurs reprises.

Selon le rapport, au cours des cinq dernières années, « la préservation de la biodiversité a été renforcée. Nous avons cherché à traduire de mieux en mieux la civilisation écologique dans nos lois et institutions, nous efforçant de concilier économie et écologie. Le taux de couverture forestière et de protection des zones humides a respectivement dépassé 24% et 50% ; la superficie des terres touchées par l’érosion, la désertification ou l’ensablement a connu une diminution de 106 000 kilomètres carrés, 38 000 kilomètres carrés et 33 000 kilomètres carrés respectivement ».

Lors de l'interview du « passage des ministres » qui a eu lieu après la séance d'ouverture de la première session de la 14e APN, Huang Runqiu, ministre de l'Écologie et de l'Environnement, a souligné que la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) avait favorisé la conclusion du « Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal », qui a vu pour la première fois la Chine, en tant que pays assurant la présidence, guider et favoriser le succès des négociations sur des questions majeures dans le domaine de l'environnement, laissant une profonde empreinte chinoise sur le processus de gouvernance mondiale de la biodiversité.

Le comté de Mengla, dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), a un taux de couverture forestière de 88% et compte 97 espèces d'animaux sauvages rares, tels que les éléphants d'Asie – un animal placé sous protection nationale –, ce qui lui a valu d’être surnommé la « banque de gènes d'espèces ».

Zhang Shiying, député à l'APN et secrétaire du comité du Parti du comté de Mengla, a noté que le comté était relié au Laos voisin par des montagnes et des rivières. Afin de protéger efficacement les habitats d'espèces rares telles que les éléphants d'Asie sauvages dans la région, la Chine et le Laos poursuivent leur coopération transfrontalière en matière de conservation de la biodiversité depuis de nombreuses années. À l'heure actuelle, une réserve conjointe de biodiversité transfrontalière sino-laotienne d'une longueur d'environ 220 kilomètres et d'une superficie d'environ 200 000 hectares a été créée, établissant un modèle de coopération internationale dans la conservation de la biodiversité.