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La Chine réaffirme sa disposition à partager les données et à coopérer dans la lutte mondiale contre le COVID-19

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 01. 2023 | Mots clés : COVID-19,OMS,santé

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment indiqué qu’elle avait de nouveau demandé à la Chine de partager régulièrement ses données épidémiques, ce qui a été monté en épingle par certains médias étrangers remettant en question la transparence de la Chine en matière de communication des données. Les officiels chinois ont réaffirmé l’ouverture de la Chine ainsi que sa disposition à coopérer avec la communauté internationale dans le partage des données pour contribuer à la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Dans une déclaration publiée le 30 décembre, l’OMS a indiqué qu’elle avait de nouveau demandé à ce que la Chine réalise un partage régulier de données spécifiques et en temps réel sur la situation épidémiologique, le nombre de vaccins administrés et la situation vaccinale à la suite d’une réunion de haut niveau le même jour avec des responsables de la Commission nationale de la santé (CNS) et l’Administration nationale de contrôle et de prévention des maladies de Chine.

Dans un rapport diffusé le même jour, le service de diffusion internationale par radio et télévision du gouvernement américain Voice of America a cité cette déclaration et affirmé : « La hausse des infections en Chine a déclenché des inquiétudes à travers le monde et soulève la question de la communication de ses données. »

Mardi, à l’occasion d’une conférence de presse, il a été demandé à Mi Feng, un porte-parole de la CNS, d’apporter une réponse à la déclaration de l’OMS. Le porte-parole a expliqué que la CNS avait organisé deux réunions avec l’OMS, respectivement le 9 et le 30 décembre 2022, à la suite de la publication par la Chine des dix mesures de gestion optimisée du COVID-19.

Il a noté que la Chine était disposée à continuer à travailler de façon solidaire et coopérative avec la communauté internationale, y compris l’OMS, afin d’aider à mettre un terme le plus rapidement possible à la pandémie. « Depuis l’apparition de la pandémie de COVID-19 il y a trois ans, la Chine a toujours adopté une attitude ouverte et transparente. Elle a maintenu une coopération et des échanges pragmatiques avec l’OMS, mais aussi avec les pays et les régions du monde entier », a-t-il souligné. 

En janvier 2020, la Chine a proposé et établi un mécanisme d’échanges techniques avec l’OMS, et au cours des trois dernières années, les différents départements techniques professionnels, les institutions professionnelles concernées et les experts de la Chine ont maintenu une communication étroite avec l’OMS. 

Selon Mi Feng, les deux parties ont organisé plus de 60 réunions techniques concernant la prévention et le contrôle du COVID-19, les traitements médicaux, la recherche et développement de vaccins, ainsi que les recherches sur l’origine du virus. Dans le même temps, la Chine a coorganisé plus de 300 activités d’échanges techniques dans la prévention et le contrôle épidémique avec plus de 180 pays et régions, ainsi que plus de 10 organisations internationales, partageant sans réserve l’expérience anti-épidémique de la Chine.

« Depuis l’apparition de la pandémie, la Chine a participé de manière active à la coopération internationale anti-pandémique et travaillé avec la communauté internationale pour répondre aux défis de l’épidémie », a également rappelé Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse.

« En réponse aux nouveaux changements dans la situation épidémique, les autorités chinoises ont publié les informations pertinentes de manière rapide, ouverte et transparente, et elles ont partagé les données génétiques du virus pour les cas récents de COVID-19 dans le pays par le biais de l’Initiative mondiale de partage des données sur la grippe (GISAID) », a noté la porte-parole, ajoutant que les spécialistes de la santé de nombreux pays ont récemment indiqué que les souches affectant actuellement la Chine s’étaient déjà répandu dans d’autres endroits du monde et que de nouvelles souches pouvaient apparaître n’importe où, de sorte qu’il n’était pas nécessaire d’imposer des restrictions d’entrée spécifiques pour les voyageurs venant de Chine. 

Mao Ning a réaffirmé que la Chine continuait de penser que les mesures de prévention épidémique devaient être « scientifiques et appropriées », qu’elles ne devaient pas impliquer de manipulation politique ni de pratique discriminatoire, et qu’elles ne devaient pas non plus affecter les échanges personnels normaux ni la coopération.

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Source:french.china.org.cn