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La Chine dans une guerre de préparation pour protéger la vie de sa population

French.china.org.cn | Mis à jour le 03. 01. 2023 | Mots clés : CNS,COVID-19,prévention épidémique,santé

Les responsables de la Commission nationale de la santé (CNS) ont fait savoir que le gouvernement avait anticipé l’augmentation de la demande en traitements médicaux tout en optimisant les mesures de prévention épidémique, et qu’il essayait de retarder autant que possible le pic des infections journalières en augmentant le nombre de cliniques accueillant les patients atteints de fièvre ainsi que le nombre de médicaments disponibles. 

Ces remarques ont été faites alors que les villes de deuxième et troisième rang en Chine font tout leur possible pour mettre à profit l’expérience obtenue au cours des trois dernières années pour lutter contre le nombre croissant de cas de COVID-19. Certaines d’entre elles ont en effet été frappées plus rapidement que prévu par Omicron, engendrant une pénurie grave de personnel et de ressources médicales. 

La CNS a demandé à tous les hôpitaux d’ouvrir autant de cliniques accueillant les patients atteints de fièvre que possible. Au 25 décembre 2022, il y avait plus de 16 000 cliniques de ce genre dans les hôpitaux de niveau égal ou supérieur au deuxième niveau à travers le pays, et plus de 41 000 de ces cliniques et de salles de consultation pour les cas de fièvre dans les institutions médicales de niveau communautaire, a précisé Jiao Yahui, le directeur du Bureau de l’administration médicale du CNS.

Par ailleurs, les gymnases, les sites de dépistage par acides nucléiques et les hôpitaux temporaires fournissent également un soutien pour le triage des patients, afin de soulager la pression sur les hôpitaux, où les patients peuvent obtenir une consultation médicale et un traitement.

D’après les rapports des médias, le 25 novembre 2022, l’Hôpital de l’Université médicale de l’union de Beijing (hôpital Beijing Xiehe) a lancé un projet pour construire une clinique temporaire accueillant les patients atteints de fièvre, qui a été achevée et mise en service deux jours plus tard. Le 9 décembre 2022, l’hôpital a lancé un projet de construction d’une clinique d’urgence accueillant les patients atteints de fièvre, qui a officiellement été mise en service dix jours plus tard.

A l’hôpital de l’amitié sino-japonaise à Beijing, un groupe de médecins et d’infirmières à la retraite sont retournés travailler pour lutter en première ligne de la prévention et du contrôle épidémique. D’après des statistiques incomplètes de l’hôpital, il y aurait actuellement plus de 80 praticiens retraités et réemployés, qui auraient insisté pour réaliser des interventions chirurgicales, et plus de 50 infirmières à la retraite sont en première ligne de la prévention épidémique.

Les hôpitaux à travers la Chine sont entrés en guerre contre le COVID-19 lorsque le nombre d’infections a commencé à augmenter de façon vertigineuse à la suite de l’ajustement des mesures épidémiques de la Chine au début du mois de décembre. 

Au fur et à mesure de la progression de la situation, la pression sur le traitement des patients dans les hôpitaux a commencé à se propager des cliniques accueillant les patients atteints de fièvre aux services d’urgence et aux unités de soins intensifs, avec le nombre de patients traités en soins intensifs ayant pratiquement triplé dans de nombreux hôpitaux par rapport aux niveaux précédents. 

Toutefois, par rapport à la situation d’il y a trois ans, lorsque le pays avait été soudainement frappé par une maladie totalement inconnue, le personnel médical chinois explique être plus confiant et avoir plus d’expérience cette fois-ci pour surmonter l’épidémie.

« Cette fois, nous avons globalement compris la nature de cette maladie. Nous savons où aller et où placer nos efforts pour le traitement des cas critiques », explique Zhou Ning, un médecin de l’hôpital Tongji. Selon lui, il n’y a pas de sentiment de panique et d’impuissance comme cela avait pu être le cas il y a trois ans.

« Désormais, nous avons également plus d’options de traitement contre cette maladie », remarque Ran Xiao, un autre médecin de l’hôpital Tongji, qui a lutté contre l’épidémie en 2020.

« Nous avons tous la meilleure vision et la plus forte conviction. Nous allons persévérer et persister. La première semaine pourrait être difficile, mais nous pensons que le premier rayon de soleil printanier est déjà proche », affirme Cao Quan, un médecin du service des urgences de l’hôpital provincial du Jiangsu.

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Source:french.china.org.cn