![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
[A A] |
COVID-19 : les spécialistes attendent un retour à la normale au printemps

La Chine a optimisé ses mesures de réponse contre le COVID-19 au bon moment, dans un contexte de taux de létalité réduit du variant Omicron et d’une préparation renforcée du système de santé du pays, ont indiqué des spécialistes le week-end dernier.
Ces derniers ont mis en garde contre « des vagues d’infections par le COVID-19 » tout au long de l’hiver, assurant toutefois que la situation épidémique globale était contrôlable et qu’un retour complet à la normale pouvait être attendu pour le printemps.
Wu Zunyou, l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de Chine, a indiqué que le taux des cas graves et critiques avait chuté de 16,47 % en 2020 à 3,32 % l’année dernière. Au 5 décembre, ce taux a encore baissé à 0,18 %.
« Les trois dernières années ont été très difficiles. Nous avons attendu que le virus devienne moins virulent et constitue une menace moins grande pour la santé de la population. Nous avons également gagné beaucoup de temps pour élargir la portée de notre vaccination et bâtir notre capacité à faire face à la maladie », a-t-il laissé entendre lors d’un forum organisé samedi dernier.
Le 7 décembre, la Chine a publié une série de dix mesures optimisées contre le COVID-19, permettant entre autres aux cas asymptomatiques et aux patients présentant des symptômes bénins de s’isoler à domicile, et limitant le recours au dépistage de masse.
Wu Zunyou a noté que ces ajustements politiques étaient déployés alors que le nombre de morts par semaine au niveau mondial avait atteint son niveau le plus bas, se maintenant à moins de 10 000 pendant plusieurs semaines consécutives.
Zeng Guang, un ancien chercheur du CDC de Chine, fait remarquer que l’infection par le COVID-19 a changé au fil du temps : sa transmissibilité a augmenté, tandis que sa létalité s’est réduite.
« Ces dix nouvelles mesures, qui ont également pour but de faciliter l’ouverture, ne pouvaient pas tomber à un moment plus opportun », a-t-il souligné samedi lors d’un évènement en ligne.
Selon lui, le taux élevé de transmissibilité du variant Omicron, le temps froid et l’affaiblissement de l’immunité engendrée par la vaccination contribuent à l’augmentation du nombre d’infections dans de nombreuses régions.
« Beijing et de nombreux gouvernements locaux ont lancé des mesures d’urgence ciblées pour prévenir la surcharge de leurs systèmes médicaux locaux. La situation globale est sous contrôle et devrait encore s’améliorer », a-t-il ajouté.
Wu Zunyou estime que la partie continentale de la Chine devrait encore être frappée par trois autres vagues d’infections au COVID-19 au cours des prochains mois. D’autres villes affrontent déjà la première vague, laquelle a débuté à la mi-décembre et devrait se poursuivre jusqu’à la mi-janvier.
Afin de renforcer le niveau de préparation, Wu Zunyou recommande l’administration d’une dose de rappel d’un vaccin contre le COVID-19, le maintien d’une bonne hygiène des mains et le port du masque. Plus d’efforts doivent également être consacrés à la protection des groupes vulnérables.
| Source:french.china.org.cn | ![]() |
|
![]() |











