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Portrait d’un berger de Mongolie intérieure dévoué à l'amélioration de la vie grâce à la conservation des prairies

French.china.org.cn | Mis à jour le 09. 10. 2022 | Mots clés : PCC
(Xinhua/Liu Lei)

Ting Bater, délégué au prochain 20e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), se lève tôt pour préparer des outils, conduire une faucheuse jusqu'à son pâturage et procéder à ses récoltes.

« Cette herbe coupée est laissée dans les prairies, et le bétail peut les manger pendant l'hiver, ce qui permet d'économiser de la main-d'œuvre. De plus, les graines d'herbe qui se sont dispersées peuvent faire pousser davantage de nouvelles herbes dans l'année à venir, et c’est bon pour l'écologie des prairies », a-t-il expliqué à quelques bergers venus en visite.

Né à Hohhot, la capitale de la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine) en 1955, Ting Bater a quitté sa ville natale après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires et a commencé à travailler dans le village de Sarultuya, dans la bannière d'Abag, en 1974.

Dans la langue mongole, Sarultuya signifie « lueur brillante ». Mais Ting Bater se souvient que la vie dans le village était loin d'y être brillante à cette époque. Les yourtes où vivaient les bergers étaient mal éclairées et n'avaient que du feutre rapiécé. De nombreux ménages ne disposaient même pas d'une literie décente. « Pourtant, les villageois, ont partagé leur meilleure nourriture avec nous », a-t-il souligné, ajoutant que sa détermination à aider ses compagnons éleveurs à vivre une vie saine s'est renforcée depuis lors.

Au cours de ces années, Ting Bater s'est rapidement adapté à la vie pastorale. Il a demandé conseil aux bergers et a étudié sans relâche, et a rapidement appris à tondre l'herbe et à réparer les clôtures. A 21 ans, il a rejoint le Parti communiste chinois et a décidé de rester dans la prairie. Enfin, il a commencé à travailler comme secrétaire du Parti du village de Sarultuya en 1993.

Situé à la limite nord-ouest des terres sableuses de Hunshandake, le village de Sarultuya est situé dans un environnement écologique fragile. Pendant des années, Ting Bater a pris l'initiative de planter des arbres dans des zones fortement désertifiées, en construisant une réserve de cyprès des sables et deux bases de saules jaunes.

En 1998, il a proposé d'élever des bovins plutôt que des moutons pour lutter contre la désertification, puis, en 2010, avec le soutien du gouvernement local, un centre de formation pour agriculteurs et éleveurs a été construit près de sa maison. À l'intérieur, des panneaux d'exposition illustrés présentent l'expérience de Ting Bater dans le développement de l'élevage, ainsi que dans la conservation de l'environnement écologique et de la faune du pâturage.

« Tant qu'il prendra l’initiative, nous suivrons son exemple », a assuré Yun Liang, un berger, qui a ajouté « ma famille a maintenant un revenu net de plus de 300 000 yuans (environ 43 296 euros) par an, et l'herbe pousse bien ».

Ses décennies d’efforts pour contribuer à améliorer la vie des éleveurs dans les zones frontalières ont fait de Ting Bater un modèle de travail acharné qui a reçu la médaille du 1er juillet, la plus haute distinction du Parti communiste chinois, en 2021. En ce qui concerne ses projets futurs, il a déclaré qu'il continuera à se consacrer à la protection écologique et à la revitalisation rurale. « Je travaillerai avec d'autres éleveurs pour protéger les prairies et travailler pour une vie meilleure », a-t-il conclu. »

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Source:french.china.org.cn