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Une décennie 2012-2022 remarquable à tous égards

French.china.org.cn | Mis à jour le 16. 09. 2022 | Mots clés : PCC

Il y a dix ans, à l’issue du XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois (PCC) en novembre 2012, une nouvelle équipe dirigeante prenait les rênes du Parti, Xi Jinping étant désigné secrétaire général du Parti. Au terme de cette décennie et avant la tenue du XXe Congrès du PCC plus tard en cette année 2022, il est instructif de dresser un bilan critique de cette période remarquable à tous égards et de voir les choses du point de vue de Sirius. 

Pour tout observateur attentif de la Chine et de son évolution, cette décennie aura été remarquable à plus d’un titre. Elle confirme que la vision politique, la détermination sans faille et la volonté inflexible peuvent venir à bout de tous les défis. 

Rien n’illustre mieux cette réussite que l’avènement de la société de moyenne aisance et l’éradication de la pauvreté. Cette décennie aura aussi eu raison des prophéties apocalyptiques vis-à-vis de la Chine qui ont fleuri dans les cénacles politiques et les médias occidentaux, ainsi que des tentatives de déstabilisation et de subversion sous prétexte de droits de l’homme, qu’il s’agisse du Tibet, du Xinjiang, ou de Hong Kong.  

Comme tous les pays, la Chine est confrontée à des problématiques qui lui sont propres, mais elle a subi les contrecoups immédiats de la crise financière de 2008 et de la crise de la dette en Europe, ainsi que les répercussions des turbulences géopolitiques régionales (notamment en mer de Chine méridionale et orientale) et internationales (guerre en Syrie, conflits en Afrique notamment) au début de cette période. C’est pourtant à ce moment-là, à moins d’une année d’intervalle, que Xi Jinping a proposé sa vision du « rêve chinois » (novembre 2012), puis l’initiative de « la Ceinture et la Route » (septembre 2013). D’année en année, le président Xi Jinping les a affinés et mis en œuvre en mobilisant toutes les forces vives du pays. 

En dix ans, la Chine aura ainsi réussi sa « mission impossible » : parvenir à l’éradication de la pauvreté et parachever la construction d’une société de moyenne aisance pour le 100e anniversaire du PCC (2021). Cette réussite n’a été possible que grâce à une gouvernance qui a su tenir compte des changements intérieurs et internationaux, et évoluer avec son temps. Deux exemples marquants sont à retenir : la résilience d’un côté, avec l’accent mis sur le développement de qualité, bas carbone, la lutte contre la pollution et la protection de l’écosystème et de l’environnement ; et de l’autre, la dynamique de croissance, avec le concept de « double circulation », qui constitue un tournant majeur en matière de politique économique et d’échanges internationaux. 

De manière concomitante à ces chantiers de politique intérieure, le pays a approfondi la réforme et l’ouverture, accru son influence internationale grâce aux projets de « la Ceinture et la Route » notamment, et assumé ses responsabilités de grande puissance. Son rayonnement est désormais tel qu’il est devenu un interlocuteur incontournable dans les affaires mondiales, qu’il s’agisse notamment du commerce, de la finance, et de la coopération, mais aussi de la paix et de la sécurité aussi bien au niveau régional que mondial. 

Et comme si ces tâches titanesques ne suffisaient pas, la Chine a dû subir les critiques continues de la presse occidentale et d’officines américaines sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang et au Tibet, ainsi que des tentatives de subversion lors des événements de 2014 et de 2019/2020 à Hong Kong. La Chine a constamment réagi en réfutant les allégations sur les droits de l’homme et en faisant la transparence sur ses activités au Xinjiang notamment, en adoptant des dispositifs légaux à Hong Kong pour assurer la stabilité et garantir que « les patriotes administrent Hong Kong », et en faisant entendre davantage et plus fort sa voix dans les organisations internationales et dans sa politique étrangère. 

Si la Chine a pu répondre de manière si efficace et avec force aux attaques qu’elle a subies, c’est qu’elle a gagné en confiance : confiance dans son modèle de développement, confiance dans son modèle de gouvernance, confiance dans son modèle culturel, confiance dans son modèle diplomatique… tout ce qui constitue la « voie chinoise » et qui peut inspirer les pays en développement. 

Comment évaluer concrètement la transformation de la Chine en l’espace de dix années ? Son programme spatial ambitieux, son réseau de TGV futuriste, ses mégapoles rutilantes, ses groupes de personnes instruites à revenu moyen et dotées d’un fort pouvoir d’achat ? Il y a de tout cela, et plus encore. La lutte contre l’épidémie de COVID-19 fournit une analogie toute trouvée pour illustrer à la fois la résilience, le dynamisme et la confiance en la voie chinoise. En plus de deux ans, faisant face à une urgence sanitaire mondiale, la Chine s’est doté des moyens humains, scientifiques et techniques pour contenir le virus, développer et partager des vaccins ; elle a maintenu son cap sans faillir malgré les voix dissonantes et les critiques, voire les accusations, et a réussi à donner une nouvelle impulsion à son économie en réussissant sa transition vers le numérique et le vert. Une vision, une volonté, un cap et des moyens. C’est la sagesse de la Chine ! 


Jacques Fourrier (L’auteur est un journaliste et commentateur français basé à Beijing depuis 25 ans)


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Source:french.china.org.cn