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La Chine est le premier pays en termes de fourniture de vaccins pour les pays en développement
La Chine est devenue un fournisseur fiable, stable et indispensable de vaccins contre le COVID-19 pour le monde en développement, ont déclaré des experts et des responsables de plusieurs pays.
En août, la Chine avait fourni plus de 2,2 milliards de doses à plus de 120 pays et organisations internationales. Elle a aussi lancé des usines de production conjointes ou a transféré des technologies de fabrication de vaccins dans plus de 20 pays, ce qui se traduit par une capacité de fabrication annuelle de plus d'un milliard de doses de vaccins à l'étranger, selon les données du gouvernement chinois.
Les expéditions récentes vers des destinations étrangères comprennent 3 millions de doses de vaccin fabriquées par la société chinoise Sinopharm ainsi que des seringues, qui ont été données à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 14 juillet. Cet envoi devrait bénéficier à 1,5 million de personnes.
La Chine s'est également engagée le 30 juin à fournir 2 millions de doses supplémentaires au Myanmar, en plus des 600 millions de doses fournies à tous les membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).
Plus tôt en juin, une société pharmaceutique cambodgienne a signé un protocole d'accord avec la société chinoise Sinovac Biotech pour construire une usine de remplissage et d'emballage de vaccins dans le pays. L'usine devrait produire environ 104 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 de 2024 à 2026 et explorer la possibilité de fabriquer d'autres vaccins.
Zha Daojiong, professeur à l'École d'études internationales de l'Université de Pékin et à l'Institut de coopération et de développement Sud-Sud de l'université, a déclaré que la Chine avait joué un rôle indispensable en facilitant un accès rapide et abordable aux vaccins pour les pays pauvres et moins développés.
Durant la pandémie, de nombreux gouvernements s'en tenaient à la pratique consistant à pré-acheter des vaccins expérimentaux – souvent en quantités excessives – pour leurs propres citoyens, a indiqué M. Zha.
« Bien que cela puisse être une mesure de santé publique prudente, les achats anticipés par les pays riches ont entraîné de graves tensions en matière d'approvisionnement en vaccins contre le COVID pour les pays pauvres », a-t-il ajouté.
« Ce n'est pas le montant de l'approvisionnement, que ce soit sous forme de ventes ou de dons, qui compte. C'est plutôt l'adéquation de l'approvisionnement et des besoins qui a fait de l'effort chinois un effort de véritable solidarité », a-t-il affirmé. « En revanche, la plupart des pays développés ont choisi de faire don de vaccins “excédentaires” aux pays dans le besoin. L'écart qui en a résulté entre besoins et disponibilité est évident ».
« À une période où la majorité des États se concentraient sur la sauvegarde du bien-être de leurs propres citoyens et où il était très difficile d'acheter du matériel médical et des vaccins au niveau mondial, la Chine a été le premier pays à apporter une aide médicale à la Serbie, ainsi que des vaccins, et a plus tard permis de les acheter en Chine », a déclaré l'ambassadrice de Serbie en Chine, Maja Stefanovic, lors d'une conférence de presse organisée par Sinopharm le 15 août.
Alberto Fernandez, président de l'Argentine, a écrit dans une lettre à Sinopharm que la Chine avait « rapidement et en toute sécurité » fourni 31 millions de doses à l'Argentine lorsque le pays en avait un besoin urgent, renforçant le lien entre leurs deux peuples.
Mohamed Elbadri, ambassadeur d'Égypte en Chine, a indiqué que la Chine avait envoyé une première cargaison de vaccins dans son pays début décembre 2020, alors que le monde était encore en proie à la peur du virus. L'Égypte s'associe désormais à des développeurs de vaccins chinois pour une production conjointe.
M. Zha, le professeur à l'Université de Pékin, a déclaré que le transfert de technologie et la production conjointe avec les pays en développement étaient essentiels pour aider les pays partenaires à économiser sur les coûts, au lieu de dépenser des devises pour les importations.
« Plus important encore, cela réduit considérablement le temps de transport international des vaccins. Les exigences logistiques pour le transport des vaccins devenant de plus en plus technologiques et coûteuses, la pratique chinoise de la coproduction a contribué à réduire le fardeau des pays partenaires en matière de santé publique et de finances », a-t-il ajouté.
Peter Chang Thiam Chai, directeur adjoint de l'Institut d'études chinoises de l'Université de Malaisie à Kuala Lumpur, en Malaisie, a noté qu'en plus d'expédier des matériels pour lutter contre le virus, du matériel médical et des vaccins en Malaisie, la Chine a également fait avancer la production locale de ses vaccins dans le pays.
« Pendant la pandémie, le nationalisme vaccinal a gravement entravé la distribution mondiale des doses. Pour résoudre ce dilemme, chaque pays devrait être capable de produire des vaccins, et c’est ce que la Chine a fait pour aider à garantir que tout le monde puisse accéder à des services médicaux et de vaccination abordables », a-t-il déclaré lors d’un récent forum.
Alors que la pandémie entre dans sa troisième année et que de nouveaux variants continuent d'apparaître, M. Zha a souligné qu'il y avait eu des progrès dans la levée des brevets de vaccins dans le cadre d'un accord initié par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Source:french.china.org.cn |